mercredi 30 avril 2008

un événement exceptionnel

Demain je serai spectateur, supporter au dernier championnat de France FFA de marathon.
C'est le dernier où il y a confrontation directe entre ceux qui ont réalisé les minimas et qui aiment la compétition. Parmi eux j'en connais qui cet hiver ont couru les cross, ils aiment le France de cross, ils aiment ce France de marathon.

C'est du coup un événement qui a une valeur particulière.

Bon! pensons à ceux qui ont le bonheur de vivre des moments exceptionnels.

Un premier marathon ! (je me souviens des larmes de bonheur)

et pour remettre à sa place un immense bonheur:
la naissance d'un premier enfant

allez voir bienvenu Théo

vendredi 25 avril 2008

que faire après un marathon ?

Quelques uns ont couru à Paris, Londres, Nantes la fameuse distance : 42 km 195m.
Pour cela, ceux qui s'entrainent toute l'année ont préparé spécifiquement la compétition avec 5, 6 ou 7 semaines de progression en volume et avec 7 à 14 jours de relâchement pour faire du jus et être fin prêts le jour J.

Quelquefois on trouve par ci, par là des plans de 12 semaines, en fait c'est destiné à ceux qui ne font rien de structuré dans l'année et qui doivent partir de loin pour affronter l'épreuve. Les 4 premières semaines correspondent à une remise à niveau comprenant de la VMA, des allures variées et des sorties moyennes à longues. Il s'agit de préparer le coureur à entrer dans le dur du plan d'entrainement.

La période qui suit la compétition est celle de la régénération, le corps et la tête sont bien fatigués même si des signes peuvent être trompeurs. Par exemple quand cela a été un franc succès, un super chrono ou une très belle place, on peut avoir la sensation d'être remis sur pied tout de suite. De la même façon que la période pour faire du jus peut durer entre 7 et 14 jours, la régénération peut être de une à deux semaines. Personne n'est égal sur cet aspect, ceux qui ont des dizaines de marathons à leur actif savent s'il est prudent et judicieux de s'aligner sur une compétition ou de faire une séance dure très rapidement.

Pour un athlète qui s'entraine 4 à 5 fois par semaine, qui a quelques années de courses en compétition, il est fréquent de reprendre l'entrainement après avoir fait 2 semaines avec seulement des footings, des sorties vélo ou natation.

Quels sont les options possibles fin avril ?
- les joggers, ne font plus rien ou seulement un footing le Week End
- les compétiteurs sans objectif précis vont s'aligner sur des courses juste pour participer
- les compétiteurs qui cherchent à optimiser leur potentiel se remettent à la préparation générale composée de VMA, renforcement musclaire, PPG/PPS, longue ...

Pour s'entrainer aux bonnes allures, ni trop vite ni trop lentement, avec les athlètes nous refaisons des tests:
- test de paliers de FC de Christian Delerue et/ou
- test vameval de Georges Cazorla

En tous cas, je vous conseille vivement de faire des courses, 10km, semi, courses natures, trail pour vous faire plaisir.

mardi 22 avril 2008

record personnel de benoît alias bendidos

Avec Benoît, nous avons eu une discussion au téléphone le lendemain du marathon de Nantes; benoît et moi n'avons pas les mêmes performances, je dis souvent quand je croise de bons coureurs, car je suis un tantinet jaloux :"S....ud de jeune". Il a plusieurs années de progression possible sur la discipline et nous avons les mêmes goûts pour la compétition, c'est cela qui nous motive, qui nous donne le mental pour aller nous entrainer pour aller affronter les éléments qui quelquefois nous sont défavorables, mais dans une compétition, les autres ont les mêmes conditions alors il faut savourer quand on se fait une belle place au scratch !

Benoît 39ème en 2h51'24 c'est un résultat dont il peut être fier.... et moi aussi !

Ce n'est pas la peine de continuer avec un long discours, allez apprécier son récit sur son blog là

lundi 21 avril 2008

record personnel de Karim sur 10km à Aubergenville

Pendant que je faisais des repèrages à Berlin, Karim a réalisé un excellent chrono sur une course à label FFA, donc qualifiante; s'il le désire il peut participer en Bretagne au championnat de France car la qualification est 34' pour les séniors et il a claqué 33'31 ramené à 33'32 au scratch qui est le seul chrono retenu.

Pour avoir des points de comparaison entrainement/compétition, voici la courbe de la dernière séance de spécifique 10km 9 jours avant la compétition.
Notez que la FC sur le premier 1000 ne monte qu'à 174.
L'allure travaillée est volontairement progressive (consigne 3'20-3'18-3'16) tout en appliquant la consigne d'être souple, fluide malgré la fatigue qui s'installe et la FC qui grimpe un peu.

Sur toutes les compétitions, du 10km au marathon, les courbes montrent une élévation de la FC. En comparant les deux 5000m, il y a un négative split , le deuxième est plus rapide et il n'y a que 7 secondes d'écart, c'est en fait sur le dernier 1000 que se fait la différence, là il donne tout ce qui reste et on se demande s'il ne passe pas en anaérobie quand la FC chûte vers le milieu du dernier kilo. AUtre repère intéressant, c'est vers le 6 ème qu'on retrouve les FC de l'entrainement (sur les 1500) .

Bravo à Karim, c'est du beau boulot à l'entrainement et en compétition!

samedi 12 avril 2008

courbe d'une séance parfaite


Parce que bruno a battu son record sur un 10km à Label et parce qu'il est dans un état de fraîcheur mentale, il continue à se faire plaisir à l'entrainement et voilà une courbe qui montre son effort.
Ensuite, il me transmet ses commentaires, il me donne ses sensations et cela donne des perspectives pour les prochaines courses.

Pour rappel son chrono est 33'53", cela donne 3'23" au kilo.

L'allure cible est 3'20 pour un chrono envisageable de 33'20 et pile 18km/h.
Sa FC finale sur le test de paliers est 165 pulsations/minute

Sur cette excellente séance, il fait 3'19 à une FC 165 puis 3'18 à FC 166 puis pour le côté dynamique, il termine sur des 500 plus rapide alors que le coeur n'a pas le temps de monter très haut.

Avant ça, il a bien entendu fait un footing, il a fait des éducatifs pour dynamiser les muscles et pour entretenir une très belle foulée. Après trois accélérations, il a tenu les chronos demandés à 1 ou 2 secondes d'écart sur des 1500, 1000 et 500.

Ceci était mon dernier message avant que je ne parte pour une semaine Berlinoise. Je ne pourrais sans doute que consulter.

thierry et karim supporter au marathon de Paris

Thierry a écrit :

- il y a la belle et magique victoire de Bruno, j'en suis encore tout joyeux d'avoir été présent à plusieurs reprises sur son chemin pour l'encourager et ressentir de superbes émotions . ce soir , j'ai lu son CR et j'en ai un peu chialé tellement je suis heureux pour notre pote.

-Il y a aussi le chrono et le genou de Momo qui m'ont quelque peu bouleversé. j'ai speedé comme un dingue dans les rues de Paris pour arriver à l'heure un peu avant le 41 km, vu que je l'avais raté au 31ème km. J'avais un peu d'avance, j'étais sur les coureurs qui passaient en 2h52. Bon sang, j'étais prêt à l'accueillir, j'en avais des frissons de bonheur..... mais il n'arrivait pas, je ne comprenais pas . Plusieurs minutes après , de longues minutes il est arrivé, et je ne comprenais rien à rien. J'ai vu son visage, on a causé un peu, on a même fait 3 ou 4 m bras dessus bras dessous. J'avais envie de chialer et je suis resté plusieurs minutes avec un vide .....
Je n'oublierais jamais ce km 41 à Paris en 2008, certes pas celui que l'on attendait mais c'est celui de notre Pote Momo.

- Mais il y a aussi et surtout Charlie. Pour ce long WE, il était Marathonien avant tout et j'étais tellement fier et heureux d'être dans les rue de Paris pour le voir. Mais jamais je n'ai croisé sa foulée ni son regard. ça m'a fichu un coup, car à ma bien modeste manière, j'avais envie de lui rendre un peu de ce qu'il me donne, de le féliciter, de l'encourager, de le porter, de l'aider .......... Alors, quand je l'ai appelé sur son portable peu après son arrivée, qu'il m'a appris que c'était fini, fini, fini .....j'étais un peu malheureux, mal à l'aise plutôt.... . j'espère que je ne suis pas trop égoiste !

Ne lui parle pas de ça car il m'inspire énormément de respect. c'est avant tout quelqu'un de formidable qui se donne à fond pour les autres, d'ailleurs peu de monde dans le milieu lui arrive à la cheville. Mais comment lui dire qu'il donne trop à certain moment et qu'il a consommé tout son capital plaisir et toute son énergie avant même le départ de ses propres marathons. Nous sommes bon nombre de ses athlètes à vouloir que le marathonien retrouve le plaisir, sur la course mythique qu'est le marathon . L'ami Karim a fait très très très fort sur ce coup là, on ne pouvait pas trouver mieux pour le faire revenir .............

Pour vous révéler, le truc de Karim, il a juste envoyé un lien vers la liste des inscrits au marathon de Berlin , il a dit tapez ja melesse , c'est mon club, c'est ce club qui a gagné plusieurs fois le titre de champion de France par équipe. (essayez vous aussi, le lien va vers une page en allemand, mais c'est OK) Et jeudi matin, il y avait déjà plusieurs gars que j'entraine, ce samedi la liste s'est allongée et ce sont encore mes amis qui s'inscrivent.

Karim a dit : "on va casser la baraque"

vendredi 11 avril 2008

savoir lire, savoir écouter, recevoir des conseils

Puisque l'humilité permet de se situer, puisque le jalousie est mauvaise conseillère, puisque je sais lire et écrire, puisque je sais parler et écouter, je sais que sous l'émotion la raison est partie, je sais qu'il est difficile d'écouter ses amis si on garde sa fierté mal placée.

Ceux qui veulent convaincre peuvent développer tout un discours, faire une démonstration, les philosophes en marchant échangeaient leurs pensées, mais il leur faut écouter.

Depuis le marathon de Paris ce dimanche, avec les copains, nous avons fait un footing de récupération mardi et un autre ce jeudi.

Les jambes ont tourné facilement, par contre les langues étaient en travail intensif.

Ma décision a autant fait "couler l'encre" dans le cercle de mes amis que fait vibrer les cordes vocales des carlitotéliciens (ce sont des transfuges des parépatéticiens devenant aristotéliciens puis délaissant la métaphysique passent aux commentaires des états d'âmes relatés sur mon blog)

Mes amis me signalent que je donne beaucoup aux autres et j'ai droit en retour de recevoir leur soutien.

Je n'ai pas voulu écouter leurs arguments, je n'ai pas voulu lire leurs messages, j'ai campé sur mes positions : marathon, plus jamais !.

Savoir lire, savoir écouter, ce n'est pas si simple, quand on communique, les messages sont toujours filtrés par l'émotion, par l'ego surdimensionné, etc ... et si on redevient simple, si on ne veut que recevoir des conseils, cela change tout.

Sans philosophie aucune, après de nombreuses pressions de mes amis, un simple courriel m'a fait craquer et afin d'honorer un engagement auprès de mon fils ainé qui vit en Allemagne, je me suis inscrit au Marathon de Berlin !

Partir pour revenir !


ps: néologisme carlitotélicien = qui commente les écrits de carlito (tio biloute carlos)

jeudi 10 avril 2008

bruno rageau record personnel battu au marathon de Paris 2008

Voilà encore un récit avec du bonheur que je partage.
c'est
Merci bruno

mercredi 9 avril 2008

Merci à vous marathoniens

grâce à vous je vis, je navigue entre raison et instinct, voici en vrac ce que m'inspirent vos réactions, mes sensations, mes jambes qui me font mal, mes amis qui ont mal, qui sont contents, qui sont frustrés qui remettront le couvert. Il y a un temps j'étais transporté par des romans de Kundéra.

Soif de reconnaissance

Se sentir aimé

Se faire désirer

Se faire prier

Avoir mal

Rire

Pleurer de joie

Embrasser

Embrasser la vie

Peiner

Endurer

Sentir

Respirer

Se rappeler des odeurs

Oublier la souffrance des autres

Oublier son égo

Redescendre sur terre

Etre complices

Conjuguer

Réaliser

Contempler

Admirer

Jalouser

Renier

Partir

Revenir

Voyager

Ne pas paraître

Se mentir

Persévérer

S’entéter

Echouer

Réussir

Lever les bras

S’enthousiasmer

Renouer

Pleurer

Regretter

Rebondir

Courir

Courir après

Découvrir

Perdre

Retrouver

Réfléchir

Instinct

Spontanéïté

Amitiés

Marathonien

Qui court un marathon

Courir

Aller vite

Ne pas s’arrêter

Ne pas marcher

Etre fier

Etre humble

Accepter

Exiger

Aimer

Merci momo, benoît, serge, bruno et bruno, sylvie, sadok, stéphane, manu, dédé, lolo, franki, jean-lou, thierry et thierry et thierry, alain alain et alain, jc, jilali, karim, babeth, pierre, marie, camille, julien, céline, amelle, roger, christelle, jean-gab, jean-marie, mounir, dominique, béa, françoise et françoise, jean-luc, philippe et philippe, gildas, patrick, olivier, johnny, ... de m'inspirer

mardi 8 avril 2008

Michel Le Mercier alias momo, genou en vrac au marathon de Paris

C'est trop injuste, mon ami momo n'est pas payé en retour de tout ce qu'il donne en tant qu'entraineur et en tant que coureur qui s'entraine dur, dur, dur! Voilà son récit :



5 avril : Départ de Kerfourn en compagnie de Jean Marc, Daniel et leurs épouses ; nous partons pour une petite bourgade nommée PARIS .

Le but de cette escapade sympathique n’est autre que de courir. Parait il qu’il se passe là bas une course à pieds avec quelques concurrents , une petite trentaine de milles vaillantes et vaillants qui vont parcourir la gentille distance de 42.195m.

Après être passé par l’expo marathon pour y retirer notre dossard, nous voilà à la recherche d’un restaurant pour y retrouver les potes de Rennes ou de Paris. Un bon moment de rigolade d’ailleurs où le coach fidèle à son habitude mangera de façon très diététique.

Ensuite retour au bois de Boulogne pour la digestion. Ne vous y méprenez pas mécréants , c’est au camping du bois de Boulogne que nous avons posé nos sacs .

Dimanche matin : après une petite nuit, il faut penser aux choses sérieuses. L’objectif est de passer cette barre qui se refuse à moi depuis 2006 maintenant : les moins de 3h. Un objectif qui se mérite.

Avec Charlie, nous avons comme d’habitude bosser dur, modifier quelques petites choses par rapport aux préparations différentes. Ce coup ci, c’est le bon. Après avoir passé en revue les marathons sans densité, je devrais trouver à Paris le monde nécessaire pour faire le job.

8h15 : en entrant dans le SAS, j’entends crier momo. Je me retourne et qui voilà ?? Serge et son épouse. Super, je suis content de les voir. On discute un peu et nous prenons place dans le SAS . Nous trottinons ensemble avec Serge avant que nous ne soyons trop serrés. Il fait froid ce matin.

8h45 : top départ. Dans le SAS de départ des 3h, je suis bien placé. En 1 minute je suis déjà parti et bien parti. Premier km en 4’13 malgré la descente. Je ne suis donc pas parti trop vite.

J’ai de supers sensations, les kms défilent …. Vite. Je prends du plaisir, je suis dans ma bulle mais je prends le temps de regarder à droite à gauche. Je retrouve Oliv, un gars de l’équipe coaché par Charlie. Lui aussi doit faire un gros truc ; malheuseusemnt il s’est blessé à un orteil et ne me semble pas très confiant. Nous faisons quelques kms ensemble et Oliv lachera progressivement. Bon courage à toi mec.

Je ramasse le grand Michel, je lui dis de venir avec moi et qui voilà sur le bord qui appelle Michel : Thierry !! Le grand Thierry,un pote, un vrai. Mon jumeau dira Charlie. Ca me booste de le voir là. Tu vas voir Thierry, le momo aussi il va faire le chrono. Promis mon pote.

Je passe le semi en 1h28, je n’ai pas vu le temps passé.

Christelle doit se trouver aux alentours du 25ème km. Je la cherche et j’entends les encouragements, je suis toujours à l’aise.

Les kms tombent les uns après les autres : 4’10 – 4’12 – 4’19 – 4’12 – encore 4’12. Nous voilà au 30ème. Le chrono annonce : 2h 06’04. Presque trop facile. D’autant plus que Karim, un autre vrai pote me prend en charge pour m’amener sous les 3h. Ca me touche encore cette affaire là. Karim prend mon rythme, passe devant et je n’ai plus qu’à suivre. Les mecs, qu’est ce que je vais être fier à l’arrivée !!! Je l’imagine déjà cette arrivée. Retrouver mon pote Thierry, attendre les copains les uns après les autres et raconter ma victoire encore et encore.

Dans mon euphorie peut être, le 31ème km avalé en 4’07. Le 32ème en 4’29.

- Karim, j’ai faibli là .

- Ca va ?

- Ouais mon genou me fait mal mais c’est comme ça depuis le 25è. Alors ….

- N’y pense pas, suis moi.

Je relance un peu, mais le profil n’est plus aussi facile, 4’24 – 4’21 – 4’28.

35 de fait : 2h27’50. J’ai mal Karim, amène moi mon pote. Je m’accroche à lui comme une sangsue. J’ai de l’avance. Gérer, ce mot est dans ma tête : gérer.

9’11 pour les deux kms suivants puis la galère commence, la vraie. Il reste 5 kms, les forces me lachent.

Karim me porte presque. Je suis au bord du vide, envie d’arrêter tellement j’ai mal au genou puis aux cuisses. Arrive Sylvie qui ne s’attend pas elle non plus à me voir au ralenti. Elle m’accompagne aussi sur les derniers kms. Ca ressemble à un long chemin de croix.

Je termine comme je peux. Il me faudra 20’20 pour faire les 3 derniers kms.

Je croise à nouveau le regard de Thierry : Je ne m’arrête pas trop, j’ai presque envie de pleurer. Je réalise que ce ne sera pas pour aujourd’hui encore.

Je passe la ligne en 3h07, déçu pour moi, pour Charlie, pour Karim qui aura tout essayé.

Merci à vous les gars !! Sincèrement.

Je remonte tranquillement en espérant que les copains réaliseront un truc.

Qu’est ce que j’ai mal au genou !! Il m’en faudra du temps pour arriver jusque l’arc.

Jean Marc arrivera radieux en 3h28. L’an passé il en était encore à 4h08.

On s’en jetera une en attendant Daniel qui lui aussi aura souffert, mais nous aurons passé un bon week end tous ensemble.

Surtout, nous recommencerons, nous avons tellement aimé.

Et tout ça, ce n’est que du sport les gars !!! La vraie vie est beaucoup plus dure qu’un marathon fait en 2h06 ou en 5h non !!!

Serge au marathon de Paris

Encore du plaisir !
Merci à Serge qui a écrit:

Voila l' Histoire de coach Charlie et de moi-même.
l'histoire commence déjà avant le marathon de Dunkerque en Octobre 07 ou pendant la préparation j'ai commencé à sentir une douleur à mon genou droit. J'ai couru le marathon de Dunkerque sans trop de problème et j'y ai même réussi mon meilleur chrono en suivant la préparation concoctée par Charlie.

Deux semaines de récup, et ensuite je me suis aligné sur un 10 km très vallonné pour le plaisir. Le soir de la course mon genou avait gonflé et je n'arrivais plus à plier le genou comme je voulais.

Je vais voir mon médecin qui me ponctionne du liquide synovial, et il me dit que la course à pied c'est certainement fini pour moi et qu'il faut que je me retourne vers des sports portés ( vélo natation ). Mais il me dit qu'il faut que je passe une IRM pour être sûr du diagnostic. Je passe l'IRM et le médecin de la radiologie me dit plus de sport pendant 6 mois et ensuite plus de CAP. Le moral dans les chaussettes.

Charlie m'appelle on en parle par mails, et je décide encore d'avoir l'avis de mon podologue du sport, qui me conseille d'aller voir un rhumatologue qu'il connait très bien. C'est ce que je fais et par miracle le rhumatologue me conseille de ne pas arrêter la CAP et de recommencer doucement sur terrain souple la CAP.

Donc nous sommes en Janvier 2008 et je reprend entraînement avec de la CAP et du vélo en suivant les entraînements de Charlie. Je suis partie de Zéro, 3 - 4 kilos en plus (sur la balance) et c'etait dur de se traîner quand on sait comme on courait avant.

Au bout de 45' de footing j'etais cuit, les jambes comme du béton. Je me suis demandé plusieurs fois si c'etait raisonnable de courir ce marathon. j'ai suivi les entraînements et petit à petit quelques bonnes sensations revenaient, puis des périodes de moins bien et ainsi de suite. Comme ça jusque au semi de préparation 3 semaines avant le marathon. Je passe le semi en 1h32', alors qu'en 2007 j'avais reusssi à le passer en 1h26', encore un doute de plus qui s'installe mais je le savais que je ne pouvais pas avoir la même forme qu'en 2007. Et à partir de ce semi la forme a commencé à augmenter de jour en jour et les bonnes sensations et l'envie de courir augmentaient en parallèle, même les footings de la dernière semaine je me baladais sur mes footings entre 4'30" et 4'38" sans essoufflement j'etais bien.

Et voila le jour J qui est bien là et je suis content de pouvoir m'aligner une nouvelle fois sur ce beau marathon de Paris.

Mon premier objectif était de le finir

mon second était de le finir autour de 3h20'.

Au final je l'ai fini en 3h13'28" mon meilleurs temps à Paris et mon deuxième meilleur temps sur mes 7 marathons. En plus il s'est bien passé dans l'ensemble j'ai eu un coup de mou entre le 34 ième et le 38 ieme mais je me suis refait sur la fin en finissant vers 13 km/h et une belle accélération à la fin, chose que je n'ai jamais réussi à faire auparavant.

Voila je voulais dire un grand merci à Charlie pour la préparation marathon, où je suis parti avec une condition physique proche du zéro et quatre mois plus tard je réalise mon deuxième meilleur chrono, même pas moi j'y croyais pendant la préparation, alors que Charlie me disait, aujourd'hui tu n'es pas bien mais le marathon n'est qu'en avril soit patient. Et il avait raison de me faire patienter, ça valait le coup d'attendre.

Voila, la fin de l'histoire aujourd'hui j'ai bien mal aux pattes quand-même, mais c'est normal.

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne récup, et une bonne préparation aux autres
à bientôt au revoir

lundi 7 avril 2008

dansez sur moi

En résumé, ce Week End a été très agréable, ça a commencé par un passage au stand FFA au marathon expo où j’ai croisé des confrères entraineurs, j’ai discuté longuement avec des formateurs de la filière hors stade puis je suis allé chez Karim qui m’a nourri et logé. Oui c’est ça l’amitié, tu passes dans mon coin tu viens chez moi, il y a des bières fraiches au réfrigétrateur. Merci à Céline pour m’avoir offert des repas avant et après le marathon composé de pâtes, pas n’importe lesquelles, celles qui sont appréciées par la petite Amelle 2 ans avec qui la discussion se fait plus avec les yeux et l’échange de jouets qu’avec la parole. Samedi soir, c’était pasta party non loin de l’Etoile avec les CLM et les amis. Dimanche matin marathon, on y reviendra et le soir, les nouvelles tombaient. Certains ont couru à Chavagne à côté de Rennes là où habite André Sicot alias dédé qui soit dit en passant a terminé 15ème à la toute récente édition du marathon des sables, mes amis qui le connaissent savent que c’est un grand champion et que si on passe dans son coin, on est bien entendu inviter à boire un coup ou bien manger des pâtes avant une course. Bon ce dimanche il était encore au Maroc.

Dimanche soir, beaucoup de mes amis se demandaient qu'est-ce qui s'était passé au marathon de Paris. Le site Internet, saturait alors c’était l’expectative assurée. De retour sur Rennes après un voyage dans le bar du TGV à discuter avec bruno Rageau et Thierry Collen, je me suis allongé pour une fausse sieste ( on ne dort pas mai on reste allongé au calme) les jambes ne sont pas au mieux puis j'ai donné priorité à ma famille, pas d’ordinateur, pas de messagerie … et le téléphone a sonné plusieurs fois. De toutes façons il fallait bien que ce qui mes amis racontent leur propre Dimanche et me demande de mes nouvelles. En effet, le marathon a toujours ce côté magique pour les non-initiés mais aussi pour ceux qui l’ont couru et ceux qui le courent encore.

« Faire son deuil », cette expression suscite de la tristesse car elle comporte une référence à la mort, c’est assurément culturel ou bien religieux ou philosophique de rester sur cette image de fin triste. Rappelez vous ne serait-ce que deux belles chansons, ou bien si vous ne les connaissez pas cherchez à découvrir celle de Claude Nougaro Dansez sur moi et celle de Jacques Brel Le Moribond. Voilà pour faire référence à la fin qui n’est nullement triste.

Donc pour une dernière fois, j’ai bouclé la distance mythique et je dois faire le deuil de cette course car pour résumer, hier je me suis forcé à terminer alors que dès le 25ème je voulais abandonner, j’avais prévu d’être dans le dur à partir du faux plat du 36ème après rolland garros et le long du périphérique car j’avais établi un plan de course « plaisir ». Dans ma tête je n’ai cessé de penser à Béatrice et Dominique à qui je dédie ce marathon et je me disais : « arrête de te lamenter, tu n’as même pas mal, pense au bonheur d’être en bonne santé, à celui très simple de pouvoir courir. Tes enfants qu’ils soient à Rennes, en Allemagne, en Espagne vont demander est-ce que tu l’as fait, pour eux, 3h 4h .. c’est pareil, ne laisse pas cette image de celui qui abandonne à chaque fois » du début des quais de Seine jusqu’au trocadéro, je me disais, si tu arrêtes tu peux faire un tout droit sans passer par le bois de Boulogne. Mais je repassais dans ma tête ceux qui comptent pour moi et après tout, ce n’est qu’un moment à passer et si j’arrive à dissocier, la souffrance ne sera que superficielle.

Depuis le départ je n’ai jamais réussi à trouver une allure de confort et pourtant j’avais volontairement couru presque lentement, c’est à dire légèrement moins vite que mon allure travaillée pour pouvoir être fort sur la fin, jamais je ne suis arrivé à courir sans penser à courir sans trouver le plaisir de regarder autour de moi ou bien me renfermer dans ma bulle et écouter une musique dans ma tête. La boucle est bouclée, mon premier marathon était à Paris, j’avais pleuré de joie, ceux qui ont suivi m’ont toujours tiré des larmes ou tout du moins des serrements dans la poitrine, des frissons de bonheur. A une semaine d’intervalle j’ai connu de l’émotion très très forte à l’arrivée du semi marathon de Thierry et le non plaisir à Paris.

Que mes amis sachent que je n’ai pas encore décidé de prendre une licence dirigeant, je continuerai à être compétiteur. N’ayez pas peur, je ne vais pas de suite devenir le gars ventripotent sur le bord de la piste chronomètre en main qui crie : « plus vite feignasse, bouge toi le … »

Ci dessous, vous avez un exemple de bonheur qu’on peut vivre sur un 10km … couru à fond. C’est le récit de Bruno Charles qui avait hont d’être heureux comme un gamin pendant que son coach s’était ramassé sur le marathon.

CR du 10 km de Chavagnes.

Réveil à 5h45 , j'aime bien avoir 4 h de digestion avant une compet , petit dej habituel , café noir , pain et nutella (j'adore)

7h30 , arrivé de Johnny , on boit un petit café , on papotte et on se décide à partir , je dégéle la voiture et tout d'un coup mon portable sonne et surprise (ça ne m'étonne pas de lui en fait) c'est charlie , il vient prendre de nos nouvelles , il vient pour me donner un coup de fouet , ma dernière spé 10 km (3000-2000-1000) a été laborieuse et charlie sait que j'ai besoin d'être rasuré , ce qu'il fait , il me dit que j'ai les jambes pour aller vite , ça m'a fait un bien fou de l'entendre lui qui est à Paris à 3/4 d'heure du départ de son marathon , au lieu de penser à lui , il pense à nous à moi , il me dit aussi qu'on va courir dans le pays d'un champion , Dédé et qu'on doit faire honneur à ce phénoméne , je dis ça à John , on se quitte , je lui souhaite tout le meilleur pour son marathon sans savoir que c'est l'inverse qui se produira.

Echauffement avec Johnny , très cool , on se prépare mais à 15' du départ , grosse averse de gréle , on se réfugie dans la voiture , la températiure a chuté , on ressort, ça caille , on décide se mettre un tee-shirt sous notre maillot , on ne le regrettera pas , on a eu un peu froid a un moment.

Coup de pistolet du pére Boutard , au moins 30 gars sont devant moi , je suis surpris , je me dis que je n'avance pas , c n'est pas possible , le 1 er kilo arrive , j'entend 3'17 , et bien je suis pas si mal en fait , je suis rassuré , pas pour longtemps , au 2 éme je m'aperçois que mon lacet est défait , pourvu que ça tienne car pas question de s'arrêter , je maintien mon allure , je commence à revenir sur 2 gars au 3 éme , je rattrappe Didier Legay , pendant un instant je me suis dit , Bruno reste derrière , tu es avec un costaud mais surprise , il n'avance pas assez vite à mon gout et je reprend ma marche en avant non sans me dire que ce n'est pas possible que je tienne comme ça pendant 10 bornes , je vais exploser ,c'est obligé !

Je pense au 5 éme en 16'50 , je rêve et je continue , j'attend "mon mur" qui ne vient pas , j'ai un peit coup de moins bien après le 8 éme et 2 gars me passent mais je m'accroche ils me prennent 5 mêtres mais je ne lache rien et je fini au sprint comme un dératé pour les sauter avant la ligne , je vois le chrono , je sais que je suis en moins de 34' , je léve les bras comme si j'avais gagné , les gens doivent me prendre pour un fou , j'en suis un , un fou de joie , de bonheur , je viens de réaliser ce que charlie m'avait prédit , il était le seul à y croire. Je vais vite dire ma joie à Johnny qui a finit 3 éme , c'est super après sa blessure , il est très content pour moi comme d'habitude , John , il est heureux quand les autres le sont , comme m'as dit une amie , c'est un "vrai gentil" et un vrai ami !

Cette course j'en suis fier car je me suis fais violence pour y arriver , sans charlie je ne serai jamais arrivé à ce niveau , c'était un rêve , un rêve que j'ai réalisé grace à toi coach charlie mais pour moi tu es beaucoup plus que ça , je suis doublement heureux d'avoir réalisé ce chrono car tu m'as dis que ça t'avait procuré beaucoup de joie et ça ça me fait plaisir , surtout aujourd'hui ou tu n's pas eu la chance de faire la course que tu souhaitais , que tu méritais , tu m'as dis un jour que je méritais le bonheur de courir mais tu mérites beaucoup plus que ça avec tout que tu nous donnes , si j'ai pu t'en donner un peu aujourd'hui , je me dis que j'aurai fais quelque chose de bien , j'en suis heureux.

au plaisir chrlie , bonne récup.

il faut toujours y croire , je bats mon meilleur temps de 35" ; 33'53" à 45 ans , je suis heureux , tout simplement !



D'autres récits vont venir avec des fortunes diverses, il y a eu des échecs sur lesquels on pourra bâtir des plans d'améliorations et des succès qui font du bien au moral, par exemple Bruno Rageau a amélioré son chrono de 12 minutes sur marathon, Patrick Bauchat 10 secondes sur 10km sur le même parcours, Johnny a fait une belle troisième place alors qu'il revient de blessure. Oliv a vécu une expérience que je vous invite à lire sur son blog. Manu a fait un excellent travail à Cheverny, pourtant la veille il était encore malade, il a tout simplement fait le meneur d'allure et a assuré les 3h00, il a dit au 39ème que ceux qui veulent descendre sour les 3 h démarrent et il a attendu ceux qui peinaient ! Grandiose !

vendredi 4 avril 2008

Semi-Marathon de Thierry Collen

Thierry a écrit :


Cet objectif de Semi-Marathon, nous l'avions décidé ensemble avec le Coach, juste après le marathon de Dunkerque en octobre 2007 et c'est tout naturellement que le choix s'est porté sur celui de Liffré, tout près de Rennes, à une semaine du MDP.

Quand la saison des cross a démarré, début décembre, j'étais loin de me dire que j'arriverais à de si bonnes sensations sur la route et un tel chrono 4 mois plus tard.

Tout au long de cet hiver, j'ai respecté les plans de Charlie avec beaucoup de détermination et j'ai mis un point d'honneur à travailler ma foulée par le biais des éducatifs. Après le traditionnel footing d'échauffement et avant chaque séance de qualité, j'enchaine plusieurs séries de rétro-running, talons fesses, montées de genoux, jambes tendues ….. et bien d'autres exercices. Au final, ma foulée n'en devient que plus efficace, plus souple et ample. Les séances se déroulent à merveille et mon plaisir de courir est très fort.

Je voudrais relater les meilleurs moments de cette course, en tout cas ceux qui me tiennent à cœur et qui me reviennent souvent à l'esprit depuis dimanche :

La veille : je suis tranquillement à travailler dans mon potager, dans le courant de l'après midi. Il faut dire que j'ai pris du retard dans les préparatifs et les semis. Le téléphone sonne, c'est Charlie. Il m'informe qu'il sera là demain matin, le RDV est pris à la maison à 8h05. Il me dit que Bruno est également de la partie, un rapide coup de téléphone et le RDV est également confirmé.

Je suis sûr que lors de la récolte cet été, mon potager se souviendra de ce petit moment de bonheur …..

La soirée sera hyper sympa, avec un paquet de marathoniens à table chez notre ami Jean Lou. Pour ma part, j'ai surtout bu de l'eau gazeuse mais Jean Lou m'a promis un retour, car à ce qu'il parait, l'Armagnac était excellent !

Le réveil : Au petit matin, avec le décalage horaire, il faut se lever plus tôt. Mais, déjà un peu dans la course, cela ne pose pas de problème. En ouvrant un volet, je constate que la météo n'est pas jolie jolie. La nuit a été courte mais excellente.

L'échauffement : Le coach est là et à ma grande surprise, il m'accompagne. C'est parti pour une petite demi-heure. Les jambes tournent nickel, tout est conforme. Pour tout vous dire, d'habitude, on ne voit jamais Charlie durant l'échauffement car il s'arrête papoter toutes les 3'', on finit par le perdre, forcement. Mais là, il ne me quitte pas. Il sait ce qui passe dans la tête de SON athlète. Devant mes doutes, il sait trouver les mots qui rassurent, qui motivent, qui me feront oublier le cardio et prendre la bonne cadence pour un chrono à la hauteur de ma préparation et de mon potentiel. A 10' du départ, je retourne à la voiture me mettre en tenue.

Le départ : C'est un moment stressant. On est tous serré comme des sardines. Je ne sais pas si je suis bien placé, je vérifie mon cardio, mes lacets, j'ai mal au bide ………….. , tous ces détails s'envolent vite fait. Nous nous écartons tous pour laisser passer les handisports. BRAVO les gars.

Du départ au 3ème KM : le 1 er km est un peu rapide (3'43'') car en descente, le 2ème (4'05'') et le 3ème ( 3'59'') sont un poil lents. Je respecte les consignes du coach pour le début de course mais j'ai une réelle impression de m'endormir, de ne pas avancer quoi !

Mais, au 3ème km, Benoit, Athlète de la JA Melesse, entrainé par Charlie, arrive à mon niveau. IL ME REVEILLE LITTERALEMENT, j'ai encore sa voix dans la tête 3 jours après !!!

ben du coup, qu'est ce que j'ai fait, hein ? J'ai accéléré pardi ! (merci Benoit)

Entre le 8ème et le 10ème km :

Je retrouve et me glisse dans un petit groupe de 7 collègues. Tiens, ça me rappelle étrangement le marathon de Cheverny, en 2007 ! Je ne suis pas à l'aise, tantôt à l'extérieur n'osant pas accéléré, tantôt bloqué à l'intérieur du groupe. Mais pour le moment, j'ai BESOIN de ce groupe, alors je patiente et j'attends le bon moment. Les sensations sont excellentes, la course ne va pas tarder à commencer. Je passe le 10ème km en 38'35'', bon sang c'est parfait !

Entre le 14ème et le 15ème :

Quasi tout seul en pleine ascension, voilà Benoit qui déboule avec un autre coureur (Charlie m'avait prévenu, «Benoit, il va t'enrhumer »). Benoit est à 3 semaines de son objectif de printemps, le marathon de Nantes. Et comme au 3ème km, il m'encourage, sa voix me bouste. Il passe devant moi en un rien de temps, il est vraiment à l'aise. Je suis vachement fier. Cet hiver, nous étions dans la même équipe sur les Cross, à St Marc le Blanc au départemental, à Carhaix au régional. Forcement, ça nous a rapproché, ça nous a soudé autour de notre coach.

Benoit s'éloigne, mais, pas tant que ça; quand à son collègue, je l'accroche et, ça y est la course démarre pour de bon.

(Tiens, je passe le 15ème km en 57'34'', record battu !)

Entre le 18ème et l'arrivée :

Benoît est à quelques 200 m devant moi, il va rattraper et dépasser un petit groupe et notamment la 1ère féminine, Sandra Latimier.

Pour ma part, j'ai réussi à lâcher 2 gars. Les sensations sont tellement bonnes que je décide d'accélérer pour envisager de rattraper ce petit groupe. Je commence aussi à réaliser que le chrono va être bon. Je me reconcentre sur ma foulée et j'allonge.

Au 20ème KM, je ne suis plus qu'à 50 mètres de Sandra. Un bref regard sur le chrono, un rapide calcul et je comprend que je vais pulvériser mon record (1h24), bien au-delà de mes espérances.

A l'entrée du stade, je double encore 2 gars, il reste 300 mètres.

L'arrivée : C'est magique et tellement chargé en émotion. Sur les 20 derniers mètres, je ne peux m'empêcher de lever les bras plusieurs fois. J'aperçois les copains, Charlie et Bruno juste derrière la ligne d'arrivée. Je termine en 1h20'47'', tout juste derrière Sandra (1h20'46'').

A peine franchie la ligne, Benoît vient me féliciter. En préparation du marathon de Nantes, il termine en 1h20'38', c'est sacrement bon tout ça.

On se dirige de suite vers notre Coach Charlie et Bruno qui ont également les visages illuminés par nos chronos. Cette joie va durer plusieurs heures, plusieurs jours.

Maintenant, toutes mes pensées vont vers mes Amis, Charlie, Momo et Bruno, tout 3 marathoniens et entraineurs, qui dimanche participeront au Marathon de Paris. Les chronos vont exploser et je suis peu fier car comme prévu, je serais avec eux à Paris pour les encourager jusqu'au bout.

A Tilio, mon petit garçon.

vos commentaires qui me motivent - 2ème partie -

Sylvie - région inconnue - a dit...
Bonjour Charlie,
l'année dernière, je me suis fixée pour objectif, de courir le (tout) prochain marathon de Paris (étant parisienne, tant qu'à faire!); ce sera mon 1er marathon.
.... Ton post sur les "basiques" du 10 janvier y a fortement contribué puisque je fais moi aussi de la musique. ...
... tu écris avec ton coeur (et avec ta tête bien entendu!). Oui, on ressent une certaine sensibilité dans tes réflexions, qui m'en provoquent bien souvent (très positif ça!).
.... améliorer au niveau de la présentation du texte parfois un peu compact ...
J'ai parfois eu envie de commenter tes articles mais n'étant pas une super coureuse, qui plus est une fille (rôôôh), je préfère rester discrète, ce qui est dans ma nature de toute façon. ...

Sylvie, sois moins discrète, ce premier commentaire a déjà eu son effet, je tente d'aérer la présentation et pourtant, nous sommes d'accord que ce sont les contenus qui réveillent des sensibilités des reflexions qui comptent le plus à nos yeux. Une fois, Stéphane a dit qu'il considérait que l'entrainement tel que je le conçois est de l'art, justement quand je faisais référence au musicien qui fait ses gammes pour ne plus être bloqué par la technique et ainsi pouvant exprimer sa musicalité. Ceci me conduit à la littérature, heureusement qu'elle est variée et quelquefois un style bien particulier peut amener quelqu'un à aimer lire, d'autres oeuvres bien différentes. Par exemple, le roman policier peut susciter la curiosité de l'intrigue, puis de roman en roman, le lecteur s'apeçoit qu'il n'y a pas que l'histoire, "le scénario" mais l'atmosphère, le contexte, l'amateur de polar passe au roman noir ... puis au roman, le grand écart entre Chandler et Tolstoï est possible. De la même façon, l'entraineur de "super coureurs" que je suis peu être amené à conseiller un jogger et même une joggeuse, oui une fille avec des résultats qu'on ne qualifiera pas de super. Attention, si les lecteurs de mon blog croient que je suis élitiste, il va falloir relire entre les lignes plusieurs fois afin de mieux comprendre que : Certes c'est difficile de faire gagner quelques secondes à un athlète de haut niveau, certes c'est valorisant aux yeux du public d'entrainer des gars qui font des podiums au niveau régional voire au niveau national mais un bon entraineur n'est pas celui qui a de très bons athlètes mais celui qui amène ses athlètes à leur meilleur niveau. Il y a quelques années, j'ai réussi à faire une superbe progression à une femme pas très rapide, elle avait fait un marathon en 4h15, son rêve était de le courir en moins de 4h00. Sachant qu'elle est comme beaucoup handicapée par rapport aux hommes, en somme, elle a trois vies à assurer: sa vie professionnelle, sa vie de mère (vachement plus prenant que celui de père) et en dernier sa vie d'athlète de niveau normal, au premier essai elle a buté sur 4h05 à la deuxième tentative elle a réalisé 3h46. Sincèrement, c'est aujourd'hui encore ma plus grande fierté d'entraineur. Désolé pour mes amis qui font tout pour claquer de très belles performances, c'est encore une femme qui les bat!

Martine - région inconnue - a dit...
Quelle sagesse Charlie ! Toujours la recherche du positif dans tes posts ! Des analyses très pertinentes.
Tu es proche du burn-out, normal avec tout ce que tu fais, toute l'énergie que tu déploies pour les autres, que tu leur donnes.
Je te souhaite le meilleur pour ton marathon, tout le monde te le souhaite.

Merci martine, oui, j'étais proche du burn-out et je m'en suis éloigné, voici quelques bons symptômes du relâchement que je revis actuellement:
- en courant moins, c'est à dire très peu (mardi 45' et jeudi 40'), mon corps se repose mais n'a pas sa dose habituelle d'endorphine, les petits bobos ressortent, les articulations m'interpellent ...
- dès que je ressens un moment de liberté, je me dis ... j'irais bien courir ma raison me dicte de ne pas y aller et pourtant, il fait beau ce serait tellement sympatique!


BC - Manche - Basse Normadie - a dit...
Tout d'abord je voudrais m'excuser , je m'aperçois qu'avec mon égoïsme je suis un peu responsable de ton "état" ,de tes interrogations.
Au lieu de penser à moi, à mon état , à mes sensations, à attendre tes analyses au sujet de mes courbes afin de savoir si elles sont "bonnes", je devrais plutôt essayer un instant de me mettre à ta place en essayant d'imaginer tous les efforts que tu dois faire afin de satisfaire tous tes athlétes en même temps, en me disant que toi même tu as le droit de t'entraîner aussi bien que moi, en me disant que tu dois "délaisser" un peu ta famille pour moi.
Pour tout ça charlie tu as le droit de me mettre un peu de côté et de penser à toi, de penser à ta famille, de te régénérer, tu dois aussi savoir que nous sommes tous derrière toi pour Paris et pour la suite, la relation entraîneur-athléte est importante (tu me connais bien maintenant) mais la réciprocité doit être vraie, je crois que je l'oublie trop souvent.
Ton blog est très important pour nous mais aussi pour toi, continue de nous abreuver de conseils, de nous réprimander s'il le faut mais surtout continue pour toi d'abord, c'est un élément essentiel pour toi, c'est ta vie de transmettre, de faire partager tes connaissances et ce que j'aime beaucoup chez toi et que j'envie, c'est ta sagesse.

Bruno, c'est parce que seul je ne suis pas si sage que j'ai montré que le blog et son côté participatif, m'aidait. Tu culpabilises en te disant que tu es trop axé sur toi-même, en fait tu comprends mieux que personne que ce sont les échanges d'informations "techniques" accompagnées du côté psychologique de l'athlète qui comptent le plus. Tu montres aussi pourquoi, je ne suis pas raisonnable et passe "trop" de temps sur vos cas, mais ça vaut le coup quand tu constates le résultat, pas simplement en terme de chronos mais en terme de sentiment d'avoir fait quelque chose de bien, de grand et quelquefois énorme.

Benoît alias bendidos - Morbihan - Bretagne - a dit...
Je suis admiratif du temps que tu nous consacres Charlie. Et ce n'est pas que de ton temps que tu nous donnes, puisque tu t'impliques personnellement et émotionnellement pour chacun de tes athlètes. C'est sans doute ce "don" total de toi-même qui te permet de si bien comprendre chacun d'entre nous. C'est bien pour nous, mais il ne faut surtout pas que cela empiète sur ta présence auprès des tiens. Les athlètes, quelle que soit la proximité que tu puisses développer avec eux, doivent toujours rester à leur juste place. A nous de savoir rester dans une certaine limite, et de ne jamais nous montrer impatients, ce serait d'une telle ingratitude envers toi !
J'espère pouvoir te donner bientôt satisfaction, et comme l'a écrit Oliv un peu plus haut, je crois bien que j'ai autant envie de réussir pour moi que pour toi.
Merci donc pour ce que tu m'apportes au quotidien en tant qu'entraîneur, et merci aussi pour ces prises de recul et ces réflexions enrichissantes dont nous profitons sur ton blog.
Trouve ton rythme dans tes publications, mais surtout, continue !

Benoît, je te souhaite ce que la vie m'a offert, tu vois très bien ce que je veux dire et tu sais quelles sont mes priorités, ce que nous obtenons comme joies dans la course est formidable comme par exemple dimanche dernier à Liffré, c'était plein de frissons mais ça arrive loin, très loin derrière ce que vous attendez bientôt.

Momo - Morbihan - Bretagne - a dit...
Je rejoins Benoit et Oliv, je cours presque autant pour moi que pour toi Charlie. C'est fou ça d'ailleurs !! Tu imagines donc l'impact que tu peux avoir auprès de tes potes.
Tu devras faire un choix bientôt Charlie: tu ne pourras pas donner à autant de monde, je te l'ai déjà dit d'ailleurs. Moi même, je ne prends plus beaucoup de personnes. La qualité s'en ferait ressentir, il faut donner tant et tant de temps .
Alors continue mais n'oublie pas de breaker de temps à autre et relativisons tout celà.
Ce n'est que du sport, fût-ce t'il si important pour notre équilibre.

Momo, dire que je pense à toi pour me remplacer et tu me fais remarquer qu'on ne peut pas donner à tout le monde, mon problème est que je ne trouve pas assez de gars comme toi pour faire le même boulot, j'encourage tellement de gens à suivre la formation d'entraineur, après tout, il y en a plein qui trouvent de quoi râler contre la FFA et plein de raisons pour ne pas se licencier. Pour ma part, j'ai une énorme raison à avancer: c'est quand même la filière formation hors stade FFA qui a fait que je suis devenu entraineur diplômé et reconnu comme tel, toi, momo tu as suivi et d'autres vont le faire. Dans ces formations, nous rencontrons des gens passionnés qui partagent et vous donnent envie de faire progresser vos athlètes.

Jean Gab - région parisienne - a dit...
On discute plus virtuellement que de vive voix, j'ai la chance d'aller de temps en temps en Bretagne et toi que tu viennes sur Paris, pourtant depuis deux ans que tu m'entraînes j'ai l'impression de te connaitre comme si je te voyais chaque semaine à l'entraînement !!
Ce que j'apprécie c'est la façon que l'on a de collaborer à distance, il n'y a pas de sur-information dans nos échanges, tout ce dont j'ai besoin je le trouve sur tes pages perso.
Ce qui fait la richesse de ton blog, c'est la diversité des posts mais qui sont tous en rapport avec la CAP, mais aussi la façon dont tu as de le faire vivre. J'ai l'impression de connaitre tous les athlètes que tu entraînes, d'ailleurs je ferai la connaissance de certains ce week end à Paris.
Ce que j'apprécie le moins c'est de ne pouvoir m'entraîner plus souvent avec vous .......... Mais aussi que tu ne puisses pas voir ma tête lors des arrivées où j'ai réalisé mes plus belles courses, tu comprendrais que c'est grâce à toi !

Jean Gab, alors ne fais qu'une chose ce dimanche, sois à l'arrivée avenue Foch et fais la tête que tu fais quand tu réussis une course. Prends une belle photo du coach-coureur à l'arrivée.


jeudi 3 avril 2008

vos commentaires qui me motivent - 1ère partie -

Mes lecteurs, vous m'avez écrit, d'autres m'ont parlé de vive voix sur le stade, au téléphone.
Vous m'avez apporté un soutien qui m'a bien remonté le moral, je vous en remercie.
Voici des extraits et quelques lignes que j'ai ajoutées, comme vous le savez, le temps manque souvent alors je met le début de mes réponses aujourd'hui, d'autres commentaires suivront dès que possible.

Patrick –Guichen- Bretagne a dit...
Le blog je le regarde, découvre, déguste, et j'essaie de le digérer. J’adore les états d’âmes de l’entraineur, les coups de gueule, les analyses des courbes, que du bonheur ….
Alors charlie continue à .... mais garde aussi des heures pour tes proches ...
...
PS: pour Paris, charlie, le marathon débute au 30eme dixit mon entraineur ;-)

Patrick, une semaine après Paris, j'aurai la chance de passer une semaine entière avec toute ma famille, avec Julien qui vit à côté de Berlin, Camille qui viendra d'Espagne et nous les Rennais allons faire une pause dans la ville où j'espère cet automne fouler le parcours le plus rapide du monde.

Michel - plouigneau - Bretagne a dit...
Charlie, je te remercie pour la prépa marathon que tu m'avais faite en 2005 et ce record de 2h49' m'avait donné des ailes .
En 2005 tu avais voulu te rapprocher des 3h .
Dans une semaine j'espere que tu pourra faire quelque chose de positif car tu le mérites .
...
Michel, la sagesse me dicte de ne plus vouloir à tous prix m'entrainer comme les jeunes car le corps n'est plus apte, ce que tu appelles quelque chose de positif sera pour moi de vivre ce marathon avec du plaisir, celui entre autres, de retrouver cette sensation de courir vite longtemps, longtemps mais vite quand même. La notion de vitesse est tellement subjective, je me souviens du sprint de folie aux 100km de Chavagnes l'année dernière, j'avais les mêmes sensations que sur les cross et pourtant, à fond j'étais à 10km/h. J'ai passé la ligne heureux !

Oliv - région parisienne a dit...

Salut Charlie,
Ta passion te conduit à donner énormément pour les autres, et le temps qu’on donne aux autres ne devrait pas être du temps qu’on vole à soi. La réciproque est tout autant vraie. Malgré tout, ce temps reste incompressible, et c’est certain il faut faire les bons choix pour pouvoir se consacrer à ce qu’on considère comme le meilleur, vis-à-vis de soi et des autres.
.... je sais qu’il va y avoir un article surprenant qui provoque la réflexion, ... . « ça sort du cœur » et on aime ou on n’aime pas : moi j’adore. ... sur le fond : NE CHANGE RIEN.
Pour ton marathon à Paris, il n’y a rien de plus admirable que de courir pour une cause. .... Si tu trouves la bonne cause pour laquelle tu vas te donner à fond à Paris, tu vas y arriver alors prends bien soin de toi cette semaine : ce n’est pas une honte de prendre du temps pour soi c’est même indispensable car sans cela tu ne pourrais pas autant nous donner.

Oliv, parce que tu écris sincèrement, je ne répondrais simplement que merci, et oui j'ai une motivation pour bien courir à Paris, j'aurai une pensée pour des amis, pour béa qui m'a offert le dossard et pour Dominique son mari.
J'aime faire agir, bouger, mes écrits ne doivent pas être des évidences mais l'aiguillon qui permet de piquer et de faire réagir. C'est en celà que je vous demandais de mettre des commentaires pour que je sente que ça vit de l'autre côté au bout de l'Internet. Ce midi, bruno Rageau qui cherche toujours à progresser en tant qu'entraineur et coureur, me confiait qu'en découvrant et intégrant de nouvelles informations sur l'entrainement, il relisait les articles et comprenait autrement, il "voyait" encore plus des aspects jusqu'alors à peine survolés. Souvent je dis, il y a des lecteurs qui ne savent pas lire, ils passent leurs yeux sur le texte, croient avoir saisi le sens et quelques temps après, redemandent ce qu'ils croyaient avoir appris et il y a ceux qui captent un peu et encore un peu plus.

Serge ( Alsace) a dit...
Salut Charlie,
... Je te souhaite plein de bonnes choses pour la réussite de ton marathon. ... il faut également songer à garder du temps pour toi et ta belle petite famille. A dimanche prochain charlie, et je vais donner mon maximum pour essayer de de te donner encore un peu plus de bonheur.
Serge, tu as compris que quand mes athlètes réussissent, j'en tire aussi du bonheur alors toi aussi, ne vas pas chercher à te cramer, reste serein même si c'est un peu lent car ce qui compte c'est conserver ton allure, rester grand, regarder au loin, il n'y a pas d'embûche alors ne regarde pas à terre, quand les autres vont faiblir, tu seras plus fort et comme dit Patrick, c'est sur la fin que ça se joue, tout le début n'est qu'un prélude.

JM - region inconnue- a dit...
Bonjour Charlie,
J' ai découvert ton blog grâce à un coureur que tu entraines, depuis ce blog est dans mes coups de coeur, les articles sont toujours éclairés, objectifs, agréables, quasi-professionnels tout ceci toujours en relation passionnée avec les coureurs que tu entraines et pour qui tu sembles être tellement proches (malgré les distances) puisque tu es toujours à la recherche de solutions à leurs problèmes (As-tu les mêmes analyses pour ta propre personne, es-tu aussi rigoureux? le bien que tu fais ou que tu donnes aux autres, est-il également présent pour toi). Je rejoins les nombreux commentaires ci -dessus, il faut continuer d' écrire sur ce blog; Nous sommes tous jaloux de tes coureurs et à travers ce blog, nous avons tous l 'impression d 'être entrainé par Charlie...
JM, comme c'est difficile de s'adresser à un inconnu, d'abord je te souhaite de trouver un entraineur pour qu'il personnalise tes séances, tes plans; en tous cas, tu as posé de bonnes questions et ma réponse globale est la suivante: Nous sommes quelques entraineurs à nous connaître et à être dans le même cas: nous n'avons pas d'oeil extérieur pour nous critiquer pour nous réajuster et nous ne pouvons pas avoir de regard objectif sur notre propre entrainement. La difficulté de l'entrainement réside dans le juste dosage de l'effort demandé, pas assez, la progression est lente, quelquefois nulle, trop et c'est le surentrainement, le corps et la tête de l'athlète sont malades. Il y a donc des entraineurs sous-entrainés qui n'exploitent pas leur potentiel et des entraineurs sur-entrainés.

Fred (Montreal) a dit...
Salut Charlie!
Bon, a lire tes quelques derniers posts, on a bien l'impression que le petit hamster tourne fort ... ... Si on ajoute tes activités d'entraineur et de coureur... L'accumulation finit forcément par fatiguer la machine. Alors je te souhaite d'abord de bien relacher avant le marathon. Relacher dans la tête aussi.....Force toi à laisser la télé, l'internet et toutes ces petites activités non urgentes et mangeuses de temps.... Essaie de viser d'abord le plaisir et (le cardio aidant) reste dans tes limites dès le départ. ... reconcentre toi sur l'être humain en santé. .... il va falloir que tu acceptes (tes coureurs aussi ;-) de "lacher" certaines activités pendant les semaines de charge. Recentre toi sur toi même pour pouvoir donner aux autres ...
Fred, pour toi c'est pire vu que l'hiver à Montréal te prive de course à pied pendant bien trop longtemps. Qu'est-ce que le mont royal, le lac aux castors, le belvédère surplombant Mc Gill me manquent et que dire de la gentillesse de nos cousins et cousines. Merci Fred de me donner de tes nouvelles.

Olivier Heurtel a dit...
Salut Charlie !
Pour moi, dimanche prochain, ce sera une première, avec un objectif en 3h45.
....
Forcément, je gamberge un peu : comment va réagir mon organisme (la tête et les jambes) quand il va arriver en "terra incognita", à partir de 2h30 de course ?
Olivier, certes tu va découvrir un monde en toi insoupçonné, n'oublie pas que tu n'auras jamais l'occasion de revivre la "première fois". Ne te prends pas la tête avec le chrono, mets toi en mode "confort" et roule, reste lucide pour que ce souvenir soit à jamais inscrit comme du pur bonheur.