mercredi 30 septembre 2009

CR de Karim au marathon de Berlin

J'avais l'habitude de mettre les compte-rendus de karim sur mon Blog car il y a sans nul doute une grande complicité entre lui et moi. Notre histoire est tout de même complètement intégrée à l'histoire de notre Club.

J'adore quand les gars sont modestes comme Karim, il a rencontré les copains et il a vu qu'il n'était pas dans le top 4 de l'équipe au championnat de France 2008. En effet à Sénart avec son chrono, il était juste deriière les vétérans.

A Berlin 2008, il terminait 3ème de l'équipe qui avait fait un très beau tir groupé, francky en 2h36, laurent 2h37 et Karim en 2h38.

Là cette fois en 2009, il était seul et a fait encore un bond question chrono. La prochaine fois, il sera à fond pour l'équipe si le championnat de France renaissait pour les séniors.

En tous cas, en ce début de saison sportive, la dernière tirade de son CR fait référence à nos copains qui iront à Reims alors c'est naturel d'aller voir sur le blog de mon club, le CR de karim est à savourer !

jeudi 24 septembre 2009

un WE du 17 et 18 octobre prometteur au championnat de France de marathon vétérans

Dans peu de temps, à peine un peu plus de trois semaines, je vais me régaler !
En tant qu'entraîneur qu'est-ce que j'apprécie de voir mes athlètes tout donner !
Sincèrement, c'est aussi une fierté que de me mettre en arrière, facile puisque mes propres chronos sont "insignifiants" et de mettre en avant les performances de mes athlètes. J'ai quelquefois des discussions avec eux et je leur assure que certes ils ont du plaisir à "travailler" avec moi mais avec un autre entraîneur ils auraient probablement des résultats comparables.

Par exemple, Karim a tellement de qualités que c'est "facile" de l'entraîner, ce qui est incroyable c'est qu'à chaque marathon, je me dis qu'il va peut-être se manger une gamelle et pourtant, de mémoire, je cite ses chronos: Paris 2005 3h13, Paris 2006 2h52, Amsterdam 2006 2h47, Paris 2007 2h45, Florence 2007 2h43, Sénart 2008 2h40, Berlin 2008 2h38, Berlin 2009 2h36

Dans trois semaines, ce sera le marathon de Reims support du championnat national des vétérans. Certains copains du club ont été de nombreuses fois champions de France par équipe. Ce qui est magique, c'est que l'équipe n'est jamais la même, des jeunes arrivent et peut-être aurons nous la chance en 2010 d'aller nous battre en toutes catégories.

Sur ce coup dans le championnat, de notre club JA Melesse (voir blog), il y a béatrice plus cent-bornarde que marathonienne, l'inimitable andré Sicot, patrick Helleux , le retour, laurent Deshayes qui veut garder son titre 2008, franck Poirier bien que de retour de blessure il donnera ce qu'il peut pour l'équipe, pour boucler, le petit jeune thierry Collen, celui qui pourrait surprendre.

En tous cas, c'est un déplacement en car, nous serons beaucoup d'amis à partager le temps d'un week-end un petit footing de décrassage après le voyage en car, puis une pasta puis le dimanche, la joie soit de participer à un 10km soit un semi ou bien le marathon en championnat ou en open.

Pour ma part je ne serai seulement que supporter et coach et ça me plaît ... beaucoup.

Il reste encore quelques places dans le car entre Rennes et Reims, l'hébergement ne pose pas de problème alors si vous avez la chance d'être disponible, dépêchez vous, saisissez les dernières places.

envoyez moi un courriel
charlie . lehoangan chez gmail . com

dimanche 20 septembre 2009

Marathon de Berlin, Ce n'était pas un grand jour pour les chronos

Ergebnisse 36. real,- BERLIN-MARATHON 2009
Personendaten
Person
Name Atiki, Karim (FRA)
Startnummer 4325
Klasse M30
Verein Ja Melesse
Split Zeit
5 km 00:17:49
10 km 00:35:45
15 km 00:53:48
20 km 01:12:03
Halb 01:16:02
25 km 01:30:26
30 km 01:49:01
35 km 02:08:11
40 km 02:28:26
Gesamt
Platz (M/W) 132
Platz (AK) 36
Platz (Gesamt) 142
Zielzeit (Brutto) 02:36:56
Zielzeit (Netto) 02:36:53

Voilà, ce n'est pas un ensemble de données secrètes, c'est une copie d'un écran résultat sur le site du marathon de Berlin.

Non ce n'est pas Hailé c'est Karim Atiki qui est un modeste marathonien dur à l'entraînement, dur au mal en compétition, il s'arrache sur les cross, il tient jusqu'au bout sur marathon.

En attendant son compte-rendu, tout ce que je peux vous confier, à partir d'un message sur mon répondeur:
- dur, il s'est retrouvé tout seul
- dur, il a eu un point de côté qui, un moment lui a fait passer dans la tête l'idée d'abandon, ce n'était qu'au 24ème et il a tenu mais avec une allure qui n'était pas celle visée.

si vous regardez bien c'est simple son tempo c'était 18' au 5000, regardez la dérive 18, 36, 54, 1h12, c'était impeccable puis 1h30 et quelques secondes, 1h49 ... au lieu de 1h48 ... c'est à la finale quand même un record personnel.

Karim est heureux, la course est finie, il m'a remercié, cela me va droit au coeur.

samedi 12 septembre 2009

ah quelle misère ... mais

Même si ce n'est pas un journal où je passe mon temps à relater mon cas personnel, mes entraînements, mon alimentation, mes chronos, ma propre expérience de coureur, de temps en temps je parle un peu de moi et là il faut bien que je raconte ce que je vis.

C'est la misère !

Quelle misère, alors que je me sentais pas mal du tout après le trail de Brocéliande le dimanche et une sortie de récupération le lundi, mardi matin alors que j'étais au travail, mon dos s'est soudain "contracté" et j'avais mal, beaucoup mal.

Il y avait douze personnes qui me regardaient et ma conscience professionnelle m'a interdit de les laisser là pour aller me coucher ou bien aller consulter un médecin. Comme rien ne se passait comme je le voulais, j'en ai rapidement conclu que c'était psycho-somatique. J'ai souffert toute la journée et le soir, comme j'avais la chance de dîner avec un de mes frères et ma maman de passage en France, je n'y pensais plus et je n'avais pas assez mal pour me plaindre ou pour envisager un soulagement par des médicaments. Mercredi matin, je me suis dit :"puisque c'est psy alors vas donc trottiner très doucement et pas trop longtemps pour te faire du bien." Donc direction un parc proche de l'hôtel, il était fermé car il était tôt, j'ai tourné sur le trottoir autour et quand il a ouvert j'ai encore tourné comme un hamster mais un hamster pas trop énervé., c'est à dire à 10-11km/h. Cela m'a fait une toute petite séance d'un peu plus d'une demi-heure et je n'avais pas mal du tout au contraire je me sentais bien. Retour à l'hotel, j'ai fait des étirements en me concentrant sur le dos.
La journée ne s'est pas passée comme elle avait si bien commencé. Un "drogué" de la course à pied est toujours normal quand il court et toujours mal quand il ne court pas, là c'est plutôt un drogué aux anti-douleurs en manque à qui je ressemblais, au bout de quelques heures debout, à faire des va et vient dans une classe, j'avais de nouveau mal.

C'était plié, il me fallait essayer de ne plus courir du tout et aussi ménager mon dos en m'asseyant pendant la journée.

Bravo, oui, je m'auto-félicite, j'ai réussi à ne pas courir ... par contre je ne me suis assis que très peu de temps, jeudi et vendredi.

Vendredi dans le train qui me ramenait en Bretagne, je me suis dit que c'était cuit pour ce week-end.

Ce Samedi, au réveil ça avait l'air d'aller, je me suis mis en tenue, avec mon nouveau coupe-vent du club et je suis descendu pour n'attendre que quelques secondes le passage de Bruno Rageau et Françoise Gréhal qui avaient répondu à ma demande d'aide pour encadrer les entraînements à Melesse.

Ma semaine aurait pu être résumée à Quelle Misère ! la suite est toute différente.

Nous avions rendez-vous avec un groupe de pompiers de Melesse et quelques coureurs du club.

Avec Bruno, nous avons mis en place les plots pour le test VamEval, les explications n'ont duré que quelques minutes et au coup de sifflet, tous les coureurs se sont élancés, ils se sont cadrés doucement à la vitesse de départ de 8km/h, cela s'est passé sans aucun souci et comme d'habitude les jeunes enfants se sont arrêtés les premiers et les coureurs adultes ont suivi. presque un par un. J'avais promis que si un athlète terminait à 25 km/h, je lui offrais sa licence. Vous vous doutez bien que cela n'a pas été le cas, les VMA se sont étalées entre 13 et 19km/h.

Les pompiers ont beaucoup remercié le club JA Melesse pour ce test. Ma réponse a été : " vous les pompiers, vous êtes au service de la communauté sans compter, Notre club est au service des coureurs de Melesse et c'est un plaisir de vous permettre de progresser en vue des championnats de cross des pompiers".

De notre côté, nous adorons les cross et nous nous préparons l'hiver avec plusieurs types de séances orientées cross. Cet hiver je suis sûr que les pompiers viendront de temps en temps pour faire du travail de foulée, du travail de côtes, du travail spécifique dans la boue, dans des terrains avec des buttes, des appuis incertains etc ...

Pendant que nous discutions, un vent frois a insidieusement "attaqué" mon dos, alors que j'étais heureux de parler et de décrire comment nous nous entraînons, la souffrance est revenue et c'était dur cela s'est de nouveau contracté.

L'heure de l'entraînement des enfants est arrivée, j'étais personnellement malheureux de ne pas courir avec eux, j'ai regardé Bruno et Françoise s'occuper d'eux. C'était une très belle séance, la gestuelle n'était pas celle qu'on voit d'habitude mais c'est parce qu'il y avait des nouveaux et que les petits ne sont pas encore bien coordonnés, certains exercices demandent plusieurs séances de répétitions avant que cela soit "fluide", avant que cela devienne des automatismes.

C'était la première séance du samedi et je tenais à ce qu'elle soit belle et bien ,c'était le cas , alors à partir d'un semaine de misère, je suis passé à un sentiment de bonheur car alors même que j'étais bloqué, cela s'est fait presque sans moi et tout ça parce que nous avons un club avec plusieurs entraîneurs et nous nous soutenons les uns les autres.

Merci à Françoise et Bruno en premier sur ce coup, mais aussi à ceux qui n'étaient pas là mais qui sont sur d'autres fronts du club, ils accompagnent les athlètes, ils les suivent au stade, à l'entraînement et aussi ils en suivent à distance par téléphone ou par Internet et nous sommes un grande équipe et j'espère que d'autres coureurs viendront goûter à nos séances, en semaine un peu partout, Cesson-Sévigné, aux Gayeulles, à Bréquigny, le WE à Melesse.

mardi 1 septembre 2009

c'est la rentrée

premier septembre,
la rentrée des classes est pour bientôt!

Cela me rappelle que j'avais hâte de reprendre parce que, soit c'était la promesse de revoir mes camarades en primaire soit c'était la découverte de nouvelles têtes au collège ou au lycée où la répartition dans les classes nous séparait puis nous rassemblait et la surprise était toujours amusante.

A l'époque les vacances étaient pour moi trop longues, cela allait de fin juin à mi-septembre, je finissais par m'ennuyer.

Aujourd'hui mes amis coureurs prennent deux ou trois semaines et le déplacement vers un logement temporaire à la mer, à la montagne est l'occasion de changer de cadre et cela donne l'occasion de changer son entraînement.

Il y a de multitudes situations. Des endroits très ou 'trop" vallonnés, des météos, des coins reposants, des fiestas; bref, des situations différentes donnent des raisons pour certains de lever le pied et c'est souvent bien pour la tête et les jambes.

Il y a des coureurs qui profitent d'une semaine de vacances à la maison pour se tester et qui se tapent des volumes impressionnants pour le commun des mortels et oui dès qu'on se met à faire du bi-quotidien cela fait grimper le kilomètrage. Est-ce bien, est-ce délétère ?
Nous ne constatons pas souvent immédiatement les conséquences de nos erreurs de "programmation" de séances. Les compétiteurs aiment bien se raconter des semaines dépassant les 100km, moi-même quand je prépare un ultra, il m'arrive de faire mes additions et je constate des semaines à 3 chiffres.

Pour revenir à la majorité de mes amis en vacances il y a ceux qui ont fait quelquefois ... zéro km.

Entre 0 et 130 km il y a un sacré éventail.

C'est la rentrée, les futurs berlinois sont à 19 jours de leur objectif, d'autres marathoniens sont à 7 semaines de Reims.

Il y en a toujours qui ne veulent pas faire de test ou bien pleurent parce que leur test leur a montré qu'ils sont ... tout en bas, question forme. Oui cela arrive qu'on ait perdu 2 km/h de VMA pendant l'été.

Pour me répéter, il me faut savoir au moins deux choses pour établir un plan de route: le point de départ et celui d'arrivée.

Par exemple, je vais partir en vacances, il est évident que je pars de chez moi, c'est mon point de départ et je pointe vers le point d'arrivée, mon lieu de vacances.
Je regarde comment cela va devrait se passer, si je prends la voiture à telle heure, est-ce qu'il fera trop chaud, est-ce que je ne devrais pas partir à la fraîche, je regarde s'il faut des étapes, des haltes pour me reposer pour me restaurer etc ...
C'est évident que mon point de départ c'est ... chez moi.

Pour l'entraînement, c'est différent et c'est pareil. Nous avons un point de départ, une arrivée et un chemin entre les deux, c'est l'entraînement. Mais voilà, il y a ceux qui vont toujours au même endroit en vacances alors tous les ans, ils ne se posent même plus de question, il prenne toujours le même chemin.
Si on fait fait toujours le même entraînement on risque de produire toujours le même résultat ou même un résultat moyen à médiocre, en se lassant, on est moins motivé.
Si maintenant, on ne tient pas compte du changement d'objectif, configuration, parcours, densité, calendrier, on change la donne, ce n'est plus la même arrivée.

Le plus important à cette période de rentrée, il faut surtout tenir compte de l'état de la forme actuelle et c'est là que je conclue.
Faire des tests, cela permet de situer le départ de notre chemin. Et c'est cela la grande différence, le point de départ n'est pas toujours le même. Déjà, une préparation de marathon de printemps et d'automne est différente. Au printemps, on sort des cross, pour l'automne on sort soit de rien soit de quelques semaines "bricolées".

Un ou plusieurs tests permettent de tenir compte de la valeur instantanée de l'athlète, cela permet d'adapter ensuite le démarrage du plan d'entraînement. Ensuite, les réajustements nécessaires seront faits en fonction de l'évolution des vitesses, de la capacité à encaisser les séances dures, à récupérer.

Sur certaines séances, cela n'est pas trop important de mettre des chronos ou des intensités un peu fortes mais sur celles qui durent, il faut doser l'effort, par exemple en se fixant sur des FC à ne pas dépasser pendant un intervalle de temps.

D'un point de vue général, il faut accepter d'être moins fort au début et s'entraîner pour être au top le jour J et ce n'est pas grave si on commence une préparation avec une méforme, on se donne plusieurs semaines d'entraînement pour éventuellement faire un gros coup.

C'est la rentrée, il y a des promesses de belles courses.