samedi 18 décembre 2010

Le temps est passé si vite dans ce TGV


C’est devenu une habitude, lors d’un voyage, alors que le temps semble s’allonger ou bien que l’esprit se met à vagabonder, là je suis dans le TGV, je me mets à écrire.

Le TGV a du bon (en plus deux heures pour moi! )

Lors du WE du 25 et 26 juin, il devrait y avoir pas mal de marathoniens à l’emprunter car l’organisation du marathon Vert Cap Malo Rennes va tout mettre en œuvre pour que les coureurs pensent « vert ».
Le covoiturage est aussi très bien, mais moins bien pour que je puisse écrire.

Flash Back :
Vendredi 10 décembre, je suis à Toulouse pour mon travail, pas de stress particulier, cela se passe bien et je rentre sur Rennes sans encombre à 18h00 content d’être à la maison pas comme certaines fois où la liaison était annulée ou bien pour cause de surbooking, il me fallait prendre la dernière rotation de 22h. Les vols si courts ne me permettent pas d’écrire.

Samedi 11, j’ai animé une belle séance d’entraînement à Melesse avec les clubs voisins de La Mézière et Guipel. Il y avait beaucoup de monde alors nous avons fait plusieurs groupes. Je remercie les entraîneurs d’être venus pour encadrer. Bruno a pris le groupe adulte, Patricia et Jean-Yves de La Mézière m’ont aidé pour les nombreux enfants, eveil athlétique à Cadets.

Vers 11h30, nous nous sommes retrouvés à boire un coup ensuite avec mon noyau dur, mes copains avec qui j’ai passé le WE au marathon de La Rochelle deux semaines auparavant JeanLou, Patrice, Jilali et Bruno non rochelais mais en guest star.

Après cela, direction Nantes, mon fiston Julien y habite et il a rejoint un groupe de musique, il écrit les textes, il chante. Ce samedi soir, son groupe s’est produit lors de la clôture d’un festival. Cela n’a duré que le temps d’un morceau mais cela montre bien le potentiel du groupe. Avec Babeth et Pierre notre autre garçon, nous avons squatté chez le fiston et sommes rentrés sur Rennes le dimanche midi. C’était très sympathique.

Dimanche après-midi, au cross de Rennes Métropole, (photo d' Yves Mainguy sur son site)j’ai couru, les bons m’ont mis un tour, je suis arrivé dans les derniers et j’étais content car mon club était le plus représenté, plus d’un crossman sur dix. L’ambiance était très sympathique avec gateaux, thé, café, vin chaud, mais pourtant pas ce que cela va être au championnat départemental, où cela va être le grand rassemblement du club du début de l’année, nous serons plusieurs dizaines, c’est certain. voir le blog du club
Après un bon WE, Ce dimanche soir, je prenais le TGV pour Paris.

L’éloignement « forcé » m’est désagréable, à cause d’un déplacement professionnel, je suis obligé de quitter ma famille et je ne suis pas bien surtout quand c’est le dimanche soir. Puis, le Lundi, mes habitudes de « célibataire » nomade reviennent, je m’adapte, je prends philosophiquement cette obligation qui est « alimentaire » et j’en profite pour rencontrer des amis.

Cette semaine est passée en un éclair. Les journées étaient à cent à l’heure, le travail était prenant, mon esprit en ébullition en permanence, j’étais sollicité avec un haut niveau de technicité, il fallait le maximum de ma concentration pour résoudre les problèmes.

Le soir, j’étais fatigué, fracassé; à la sortie du travail, un collègue ami me proposait d’aller boire un coup. Nous ne refaisons plus le monde, c’est ce que je faisais à l’époque où nous étions à la fac, il y a trente ans. Nous constatons que nous avons eu des chemins différents et nous nous croisons quand même pas mal ces dernières années.

Deux soirs, j’ai rencontré des amis, une m’a laissé un message qui m’a fait plaisir et qui m’a donné envie d’écrire ce papier. Nous nous sommes rencontrés dans un lieu pas sympathique mais qu’importe ! ce sont les amis autour de la table qui ont rendu la soirée très agréable, les convives où qu’ils soient, sont sympathiques.
Le message qu’elle m’a envoyé est : « toujours aussi facile de parler avec toi. Dommage que ce soit devenu rare ».
Vous comprenez ce que je recherche le plus souvent possible, je veux prendre le temps d’échanger avec les gens que j’apprécie et c’est en général réciproque. Quand il y a des moments de cafard de blues de tristesse, faisons l’effort d’aller vers l’autre, quand je suis fort même juste un tout petit peu fort, je donne ce que je peux en messages positifs , je tends la main pour que l’autre s’accroche et commence sa remontée. Quelquefois, je ne suis même pas fort du tout, c’est plutôt le contraire et c’est juste en se racontant nos vies en mettant en évidence des motifs de satisfaction comme la fierté de ce que deviennent nos enfants, comment ils se construisent avec notre support que je m’aperçois que la vie m’a gâté.

Punaise, la semaine qui vient, j’ai du travail, ras la cafetière, des réunions pour ma boîte, pour le marathon, des rendez-vous de business, des courses à faire en vue de … Noël en famille, parce que je l’ai voulu ! Maman sera là, Papa est dans nos pensées.

Mon message, en cette période où c’est difficile d’aller s’entraîner car c’est bien l’hiver :
Athlètes vous avez l’entraîneur que vous méritez, entraîneurs c’est vous qui avez le choix de vos athlètes. Il n’y a jamais de hasard, nous méritons nos relations, nos amis, nos enfants , ceux qu’on aime et qui nous aiment ou bien ceux qui sont indifférents voire méprisants.

De mon côté, malgré tout le boulot pro ou bénévole, même si je n'ai pas couru une seule fois cette semaine, qu'est-ce que je suis bien!