vendredi 30 avril 2010

CR de michel lemercier alias momo - sortie prépa du trail de Guerlédan

momo a écrit:
"Guerlédan,

Mercredi, 9h10 : je quitte mon job pour Guerlédan lieu dit : Abbaye de bon repos. De là bas partira le 23 mai le fameux trail de Guerlédan : 55kms env de montées et descentes sur du chemin technique, de pierriers, de belles allées dans les bois… Du bonheur quoi.
Mais avant tout cela, entrainons nous un petit peu. La sortie est prévue depuis quelque temps. Il a fallu s’organiser et me voilà à 9h45 à l’abbaye.
Les fameux randonneurs arrivent juste derrière, et après un petit café au bar ( déjà) nous voilà sur le chemin du halage. Après 15 minutes tranquillou, virage à gauche et première patate.Le décor est planté.
Les chemins sont balisés et impossible de se planter …… sauf pour les randonneurs qui entreprennent de faire du hors piste à travers champ. Bordel Jean Lou, je t’avais pourtant dit de prendre à droite non ??? Du coup, Charlie qui n’était pas bien depuis le départ repasse devant.
Nous arrivons au « moulin ruiné » pour une première petite photo.






C’est reparti direction l’anse de sordan. Du beau chemin, des montées, des descentes, des cailloux, du soleil et de la lumière….. Déjà, avec Jean Lou et Patrice nous pensons au moment où il faudra attaquer le coach Charlie pour faire podium.

On va patienter un peu ; c’est le seul qui a son portefeuille et nous avons déjà prévu de boire une mousse au bar de l’anse de sordan. Trop cool Charlie l’idée de s’arrêter boire un coup.



Après 2h30 de sortie, une pause , nous voilà repartis longeant le lac . Même si ça parait plat, la fatigue arrivant, les petits taquets permanents commencent à user. Il faudra être sacrément costaud le 23 mai.
Pour en finir, nous remontons de l’écluse de Bellevue aux lande de Liscuis. Et là promis, ça monte.
Retour vers 16h. On a fini par décrocher le coach et avec Patrice et Jean Lou on fait podium à Guerlédan.
Même pas peur !!!

mardi 20 avril 2010

cédric marathon de Reims et marathon de Paris

Cédric est un phénomène, il a couru son premier marathon à La Rochelle en 2008 en 2h46'31 tps réel 2h46'47 au scratch. En 2009 à La Rochelle il abandonne car parti comme un fou et fatigué de Reims. Il faut dire qu'en un an il a bien progressé puisqu'il a claqué un record personnel à Reims en 2h37'50 soit 9' de gagnées. Ce n'est pas fini car à Paris, il gagne encore de belles secondes et au bout des 42,195 kms il claque un très beau 2h35'32. C'est 3 secondes de gagnées au kilo, c'est énorme. Revenons à quelques semaines avant et je vous confie que le garçon était très très peu confiant. Il faut dire que sur les mêmes séances à allure spécifique il était 10 pulses au dessus de celles de la préparation du marathon de Reims. Sincèrement je pensais que la succession des compétitions intermédiaires étaient trop nombreuses et ne lui permettaient pas de s'entraîner sereinement et de trouver la "sérénité" que j'aime retrouver chez les marathoniens qui savourent une belle préparation. Personnellement j'aime quand au bout de la préparation spécifique, un athlète partage son sentiment de "travail bien fait, travail d'adaptation satisfaisant, abouti, complet, "idéal". Ce n'était pas le cas de Cédric et je me demandais même s'il n'allait pas encore prendre un gros coup de bambou sur la tête. Ma part du succès de l'athlète, je la situe un peu comme quand je dis au pif:" le résultat est dû pour 90% à la préparation physiologique, l'adaptation du corps, du coeur, des muscles et pour 10% à la préparation mentale" donc je considère que le gars a bossé dur pour se préparer et le jour du marathon s'il a un mental de m..... il fera un chrono 10% en dessous de son potentiel. A titre d'exemple, un gars estimé à 3h00 soit 180 minutes à la louche fera un chrono de 3h18. Dans le cas de cédric, j'ai fait ma part de travail de coach, j'ai vu comme lui les pulses trop hautes et je pensais que c'était mauvais signe. Cependant, à force de cotoyer des gars qui s'arrachent sur les cross où là il est interdit de se raconter des histoires ne serait-ce que quelques secondes sous peine de se faire enrhumer par ceux qui ont débranché le cerveau, et bien j'ai tout simplement dit à Cédric, que lui, je l'ai "programmé" pour 3'40 au kilo soit 220 secondes et 10% cela faisait tout simplement 22 secondes d'incertitude lié à son mental. Depuis que je l'entraîne je le vois comme un guerrier et comme karim qui ne lâche rien au cross, il est capable de ne rien lâcher sur marathon et la "baston", le combat c'est sur la fatigue et c'est là que le mental fait la différence. C'est toujours le même discours, avec le relâchement, le corps est reposé, il est frais et au début du marathon, c'est facile, donc il ne faut pas céder à l'euphorie de la facilité. Il faut se contenir, ne pas aller dans les pulses qui ont été constatées sur les séances spécifiques sur fond de fatigue. Il faut se freiner puis la compétition arrive assez vite et sur la fatigue environ aux 2 heures de course, il faut tenir, maintenir son rythme. Pour certains la dérive cardiaque est là et les pulses sont bien hautes. En résumé j'ai assuré cédric en lui disant qu'il était capable grace à ses capacités de tenir et de réaliser le chrono escompté. Pour ma part, je visais juste un poil en dessous de 2h35, je me suis gouré de 32 secondes donc un peu moins d'une seconde au kilo.
A la finale quand on superpose les courbes de Reims et de Paris, on constate que ce sont les mêmes pulses et 3 précieuses secondes au kilo. Les 2h30 sont envisageables, cédric et moi nous y croyons. Par contre nous savons qu'il va falloir travailler pas mal de secteurs. Après la récupération nous allons attaquer des préparations spécifiques 10km, nous allons bien sûr travailler la VMA, la courte, la moyenne et la longue. Nous allons faire du rappel d'endurance. Question musculation, Cédric n'a pas l'air d'en avoir beaucoup besoin. Paris est bien sympathique pour l'entraîneur car les vidéos permettent de voir la gestuelle sur la fatigue et cédric ne termine pas ratatiné et de toutes façons vue l'allure maintenue et vu le nombre d gars qu'il a doublé, je peux affirmer qu'il termine bien. Sur un marathon plus plat sur la fin, on pourra avoir des informations instructives car sur Paris, la fin est quand même moins roulante, il y a des faux plats là où ça fait mal, c'est à dire à partir du 35ème kilo.
Pour terminer, je suis très content de m'être un peu planté, j'avais des doutes sur le marathon de Cédric, en tant que coach, je crois avoir eu les mots justes pour lui gonfler le moral et c'est lui qui a été un superbe "artiste" il a joué juste. De temps en temps ça fait plaisir de croire qu'on a écrit une belle partition et constater que l'interprête a joué un beau morceau. Cédric sera surpris d'apprendre que c'est un bon musicien, il avait le bon tempo il est parti prudent et au fur et à mesure que les autres craquaient, il a gagné des places, il a doublé, doublé tout en maintenant son allure. Quand on connaît la musique on peut jouer des morceaux plusieurs fois et toujours se perfectionner et être satisfait juste d'amélioration par petites touches, on passe de la technique à la musique, on apprend, on se perfectionne et à la fin on oublie tout car cela devient naturel. Non ce n'est pas de la philosophie, mais il y a des jours où un simple footing me donne le sentiment de courir juste et c'est du plaisir, par contre faire ressentir cela aux coureurs "débutants" ... c'est très difficile. Ce blog doit être lu avec des angles différents et j'espère que certains d'entre vous arrivent à me "lire".
Marathon de Reims, marathon de Paris, Cédric, un guerrier et un artiste. Bravo

mardi 13 avril 2010

Courbe de FC d'oliv 2h53 au marathon de Paris

Oliv en plus d'être un bon marathonien a un blog très apprécié donc je vous recommande d'y aller.
c'est là

en attendant son CR, voici sa courbe de FC.
C'est impressionnant comme il a très bien tenu dans le dur.
Il a été très régulier dans le premier semi, à environ 4' au kilo soit quand même 15km/h, il a profité du profil faux plat descendant sur le retour vers la Bastille pour "reposer son coeur".

Ensuite c'est comme pour tout le monde, la bagarre vers Roland Garros (avant le 35ème) et il n'a perdu que des poignées de secondes au kilo. (faux-plat montant avant de longer Longchamp)
La dérive cardiaque est là et même si la tête voulait accélérait, la vitesse était stable, les pulses sont montées sur le final et tout cela est bien agréable pour le coureur mais aussi pour le coach car plusieurs minutes de gagnées sur son ancien record perso.

Bravo oliv

lundi 12 avril 2010

marathon de Paris ... des chronos et des larmes

Un jour après, mes jambes ont l'air correctes, je n'irai faire un footing que demain et je remet à plus tard ma montée sur le tatami, il faut quand même faire preuve de temps en temps d'un peu de modération.
Pourtant.
Quand on aime.
On en redemande.

Un tout petit condensé de ce que j'ai vécu samedi et dimanche.

Samedi:
TGV Rennes-Paris, ça commence moyennement, TGV plein à ras bord, "place selon disponibilité" départ avec 25' de retard et tout le trajet sur strapontin, cela aurait pu être pire, des vacanciers étaient assis par terre dans le couloir.
Arrivée à Montparnasse, le ciel est bleu, le moral est excellent, Bus direct pour aller chez Karim.
C'est la fête, j'arrive pile dans ce qui était prévu ! plus fort que la SNCF. C'est la totale, apéro, amuses-bouches, équivalents de tapas, même si ce n'est pas espagnol, c'est juste à côté c'est portugais, sympathique à souhait, je connaissais l'établissement depuis pas mal de temps. Les boissons sont variées et les discussions aussi. Le temps passe très vite et les diverses boissons coulent depuis les bouteilles jusque dans les verres sans qu'on s'aperçoivent que cela se vide sans crier gare.
Il est temps que je parte, j'ai passé cette après midi comme le temps d'un éclair.
Taxi entre le 17ème nord et la porte de Versailles, là j'en profite pour un petit roupillon.
RDV stand du marathon de Vienne, je retrouve olivier, christophe et jérôme qui fait la promotion du beau marathon qui passe à côté de chez lui car il est voisin du château de Schoenbrunn. Il ne faut pas trop griller d'énergie dans le village marathon alors je me limite à seulement, le stand FFA où je papote avec des entraîneurs de course hors stade et le stand du marathon de Vannes qui me tient à coeur parce que ce n'est pas que de la course qui nous unit.
Qui dit marathon de Paris dit grand coureur et serrage de main de gens qui connaissent machin qui connait bidule. Quand même dans la foule il y a des "voisins" momo serbouhti d'endurance 72 pote de chauchau et de sohbi et un vrai breton Fabrice Jaouen.
Il est urgent de quitter ce grand hall d'exposition d'autant que les autres copains du club, Laurent et Cédric ont décidé d'aller faire leur footing plutôt que de piétiner là, on s'est téléphoné et donné rdv sur le parcours le lendemain.

Repas où je suis attendu par mes amis de www.courir-avec.fr, j'ai pris le soin de boire une bouteille de St Yorre et ma foi je ne vais boire qu'un seul verre de vin et pas trop manger car le passage chez Karim a été gargantuesque.

Brève discussion avant d'aller se coucher, il y a du lourd dans les fauteils, des cent-bornards, d'ailleurs nous nous préparons à faire Millau avec joëlette, il y a l'ancien qui nous héberge qui nous raconte les MDS avec dunes d'espoir et les enfants, le chargement, les roues qui passaient juste dans le sable ...

Dimanche 11 avril, rdv pour monter les joëlettes, pour prendre ensemble un pdj et se répartir en deux équipes.
J'apprendrais plus tard que ce n'était pas du tout le même rythme pour les deux joëlettes.

Nous partons vers la ligne de départ, c'est sympa car en chemin on s'aperçit qu'il y a encore et encore d'autres joëlettes. Nous avons un laisser passer pour entrer dans la zone où on côtoie les élites et les champions en fauteuils. Il y a vraiment beaucoup de monde, nous sommes très serrés mais déjà heureux de participer à cette fête. Oui c'est la première fois que je m'y sens à une fête. Les autres fois j'étais dans les sas derrière et je voulais claquer un chrono.

Ce dimanche ce ne sera que du plaisir sans pression le seul objectif pour notre équipe est d'amener Nicolas sans perdre un seul équipier, tout le monde ira au bout.

Les fauteuils partent ce sont vraiment des bolides, les handisports debout suivent et nous partons du coup 7 minutes avant l'élite.

Rue de rivoli, entre le 2ème et le 3ème kilo le groupe des champions nous double, c'est simple, ma joëlette est la dernière et nous devons être à un peu plus de 11km/h, les kényans, éthiopiens, les theuri et munyuntu sont à 20 km/h.

Je me retourne sans cesse et je vois arriver vincent rousseau, plus loin ce sera mes deux copains de clubs que je guettais, d'abord laurent deshayes puis cédric faucon.

Voilà, je suis content car je sais qu'après il va y avoir pas mal de gens que je connais mais avec la foule ce ne sera pas possible de les voir.

Quand même, à la Bastille mon ami thierry traub avec un maillot breton me dit bonjour, on se verra sans bientôt pour nous raconter nos marathons.

Bien sûr il y a eu des coups de mou, de temps en temps, on perd un peu de patience. Aux ravitaillement je ne supportais plus de me faire bousculer. Je ne comrenais pas que les gars essaient de gratter une fraction de seconde et veulent juste prendre la bouteille d'eau et repartir à fond. Ok, ils n'étaient pas très lucides et déjà la fatigue leur avait ôté la politesse. C'est un sujet de discussion que j'ai avec marc geinoz qui vient de faire un gros truc dans l'antartique et qui me dit qu'il faut de tout, des petits marathons et des grands. Après mon énervement je me rends compte qu'il est plus philosophe que moi sur ce coup. Il doit me rester des "vieilles histoires que je n'ai pas réglées" sur ce marathon où j'ai connu des déceptions, des crampes, mais aussi du bonheur, j'y ai fait des chronos qui resteront marqués en moi et des expériences "magiques".
Après avoir quitté les quais après avoir passé la maison de la radio, je pensais que nous allions souffrir car il faut bien grimper pour arriver à la porte d'auteuil. Même pas eu mal. Les autres fois alors que je n'avais que mon corps à hisser jusque vers Roland Garros, j'avais connu des crampes dans ces faux plats. Là je me demandais comment l'organisation avait raboté le parcours. Le long du périphérique avant d'arriver au lac, pareil je m'attendais à ce qu'on ait un grand coup à donner et c'était incroyable, toute l'équipe avançait sans sourciller.
Nous nous sommes arrêtés prendre du ravito salé offert par le marathon de Vannes et mon ami rené avait un micro, il a donc encuragé nicolas, c'est toujours ça de pris pour lui et je sais qu'il aime, tous les hip hip hip, tous les houras.
Il y a un endroit dans le bois de boulogne justement après le stand de Vannes où bizarrement cela devient dur pour tout le monde. Là on en voit pas mal qui se mettent à marcher. Là j'avais eu ma plus grosse défaillance dans le dernier marathon où j'avais tout donné.
Ce dimanche avec nico, c'est là que j'ai retrouvé la pêche et ce jusqu'au bout.
Les kilos s'enquillaient tranquilement, nous avons décidé de ne pas nous arrêté au 40ème et nous avons terminé comme des avions ... euh à 9km/h qui m'a dit le garmin. N'empêche, nous nous sommes arrêtés avant la ligne et nicolas a fait les derniers pas avec les amis pour le supporter. Oui nous sommes des supporters, nous courrons et nicolas nous a communiqué son bonheur d'être dans la fête, si vous visionné notre arrivée, je ne sais pas si vous pouvez imaginez notre émotion. A chaque fois cela me fait quelque chose ... ensemble, on a gagné ... des embrassades, des larmes.

Tous les copains de courir-avec, nous avons pique niqué, j'ai apprécié les huitres de loire atlantique alors que j'ai mes habitudes du côté de Cancale, j'ai aussi gouté le muscadet, de toutes façons il n'y a pas de vin de côté de chez moi.

J'ai reçu les résultats des poulains:

Olivier a explosé son record 2h53, cédric pareil 2h35, laurent pareil 2h33, vous chercherez les secondes si ça vous dit en tous cas pour moi je sais que gratter des minutes pour eux c'est énorme.

Le coach est très très heureux pour les athlètes.

Le modeste coureur qui a fait avancer nicolas dans la joëlette a vécu un immense bonheur ce dimanche matin.

Déjà au trail d'Arzon c'était grand alors une semaine après remettre ça ... il faut raison garder, je vais calmer un peu la course à pied. Je reprends l'entraînement et tin tin tin ... Acigné sans, Guerlédan sans, Millau avec

mardi 6 avril 2010

la vie est belle

Depuis dimanche, je suis sur un nuage.
Samedi 3 avril matin, je suis avec une partie de mon team, il y a jeanlou et patrice, il manque jilali le dernier des trois mousquetaires. Nous avons participé comme tous les samedis matin à l'entraînement à Melesse. Nous avons presque transpiré, le contenu de la séance c'est 27 minutes de footing autour du stade, 5 lignes droites, sur ce coup on fait 5 largeurs de terrain de foot souples et heureux de courir vite, douche et ... passage à l'annexe le café pmu face à l'église. Après 27 mn de sport il nous faut 1h27 de troquet pour boire un peu de bulle et refaire le monde. Nous contactons momo pour fixer une future très grosse séance type ultra-trail à Guerlédan. Nous nous sommes quand même inscrit sur le petit 55 bornes autour du lac le 23 mai.
Tout le monde rentre chez soi et nous nous retrouverons le dimanche matin.

4 avril, 5 heures du mat, le réveil sonne c'est la première fois depuis des mois et des mois que le réveil sonne puisqu'à chaque fois je l'éteins avant qu'il ne réveille ma chère et tendre.
Ce coup là, ma tête est "casquée" pas grave je suis sûr que ce sera une belle journée.
ah la la, j'ai promis de faire les cloches.
Je bricole sur mon PC quand je m'aperçois qu'il faut que je m'active. Je fonce, je quitte mes pénates et me retrouve au rdv, mes amis patrice, jeanlou et jilali sont déjà là tout sourire.
Thierry arrive pile à 6h30.
Je m'inquiète Joëlle habit dans la rue du rdv mais je ne sais pas à quel numéro.
Nous nous promenons dans la rue pour voir si une lumière nous indique où loge Joëlle.
Il paraît que je commence à m'inquiéter sévèrement.
Enfin, joëlle pointe le bout de son nez. Nous partons avec 9 minutes de retard. Tout un drame. En fait non, notre amie a fait les "cloches" ceci explique cela. D'ailleurs Bénédicte et Bruno sont déjà sur place à Arzon et je me souviens que j'ai écrit que j'étais sûr que les cloches passaient aussi la bas.
Nom de D..., j'ai oublié de mettre les oeufs pour mes gamins alors que je l'avais promis à babeth ma chère et tendre. Pourquoi faut-il que cette journée commence si mal. J'attends un peu plus d'une heur pour appeler mon fiston, il ne répond pas et je lui laisse un message:".... mets les oeufs .... ta mère va me t..."
Comme d'habitude, nous déconnons pour passer le temps, nous révisons les conditions pour faire partie du team.
Donc la séance de fractionné test c'est maintenant 10 fois 40m en 1'11 ce qui est quand même plus intéressant que 100x400 en 1'11 qui soit dit en passant est un truc de feignasse car seulement ce que fait Gebré d'un seul coup sans récuP.
Les chronos qualificatifs pour les gars c'est 2h07 au semi ou 1h00 au 10km. D'ailleurs moi-même je me demande si je pourrais intégrer mon team.
Pour les frais de transport, j'opte pour le carnet de ticket de métro et si le pilot du jet n'en veut pas qu'il aille se faire voir.
Le test en laboratoire pour les filles, ça nous le gardons avec toujours l'option porte du labo fermée.

Le jour se lève alors que nous approchons de Vannes, nous passons à côté de villages qui nous rappellent le tour du golfe du Morbihan. Jeanlou et patrice ont fait le semi et joëlle avait bouclé le grand raid en juin dernier. Moi j'avais arrêté à Sarzeau, manquait des bornes car je n'avais fait que 145 km. p.... fait ch... quelle envie de dormir, comme ce dimanche mais jeanlou est trop bavard.
On arrive à Arzon, port du Crouesty, l'accueil est très très sympa, café et gâteaux succulents avec pâte d'amande.
Bruno arrivera en vélo.
Plus tard, les copains de "courir avec" se gareront, les joëlettes très vite assemblées. Distribution de T-shirts orange et deux équipages partiront pour le 28 km à 9h00 une troisième joëlette partira 45' après pour le 15km. Les rennais sont répartis dans les 3 équipes, cela facilite la convivialité.

Au départ, Philippe me dit qu'il faut ne pas terminer fracassé car dans 7 jours il y a le marathon de Paris. Naïvement je demande s'il manque quelqu'un. Philippe me dit :"oui tu n'as qu'à venir puisque tu le demandes". Et c'est parti, il le dit à dédé martin qui me dit c'est bon je compte sur toi.

Pendant la course Nanou me dit que je ne suis pas obligé de venir à Paris. En effet avec le coup des cloches non assurées je confie que ce sera une situation familiale difficile avec ma mie, ma moitié, ma chère et peut-être pas si tendre.

Toute la course est belle, la météo est superbe, un peu de nuage mais le ciel est bleu, la mer belle, Nicolas puis Baptiste sont heureux. A un moment baptiste a chanté alors que nous étions sous le arbres en bord de mer, c'était très plaisant, c'était un brin de soleil en plus sur le soleil du golfe.
Le trail a tant de variétés à proposer que le temps est passé très vite.

A l'arrivée, je n'étais pas fatigué et tellement heureux d'avoir encore une fois participé à une aventure partagée.

Mes amis "novices", les rennais m'ont montré les mêmes mines réjouies que celles des enfants.
Ils m'ont tous remercié de les avoir invités à cette belle tranche de vie incomparable à ce qu'on est amené à vivre en course solitaire et même en relais. La course avec les enfants en joëlette c'est de l'émotion, de la joie partagées et c'est en équipe. La récompense est immense, incommensurable, inénarrable.

Non ce n'est pas une blague, j'aime tellement ça, j'ai réussi à donner cela à mes amis, nous avons le dimanche après midi encore savouré cela lors d'un repas. Même le lendemain alors que j'étais au boulot, j'étais encore sur mon nuage. Il est vrai que quand j'ai ce sentiment d'avoir fait quelque chose de grand, personne ne peut m'enlever mon bonheur.

Dimanche prochain, je serai au marathon de Paris, ce ne sera pas le nième marathon de Paris mais ce sera surtout encore un grand moment de bonheur avec mes copains de courir avec

jeudi 1 avril 2010

team charlie

Bonjour,
Parce qu'il me fallait absolument prendre une décision pour mon avenir d'entraîneur professionnel, au bout de beaucoup de temps de réflexion, voici ce qui a été décidé en comité de pilotage de mon Team.
La pression financière a été trop forte, je ne peux plus prendre d'athlète avec des performances modestes, les partenaires équipementiers m'ont trop fait remarquer le manque de visibilité des joggers.
Il est dommage que le côté sportif deviennent accessoire et aussi dommage que lors de nos déplacements, les "locomotives" ne veulent plus aller dans les hôtels certes sympathiques mais manquant de services de haut niveau.
Les salles de massage deviennent indispensables pour les deux kinés du staff médical. Les salles de transfusion "stériles" sont requises pour le médecin.
La sophrologue exige une salle de méditation avec une source aquatique.
Notre sponsor principal ne veut plus nous laisser son jet privé pour aller rapidement vers nos stages en altitude à Albukerque ou à Ifrane.

En conséquence, afin d'aller chercher les primes et les podiums médiatiques, tous les athlètes garçons ne pouvant plus descendre sous les 2h07 au marathon ainsi que les filles n'ayant pas un potentiel de 2h18 sont écartés du team. Il est bien sûr entendu que les nouveaux arrivants ne sont pas obligés de passer un test de 100x400 en 1'11 mais nous donnons un joker à ceux qui ont réalisé dans l'année 2009 un chrono de 1h00 au semi-marathon. Eventuellement les filles en 30' au 10km peuvent passer une épreuve test en laboratoire, le protocole reste secret, l'athlète doit signer une décharge et une clause de confidentialité.

Les chasseurs de tête peuvent contacter le secrétariat du team, une commission de 25% des primes leur sera versée après encaissement.