lundi 16 juillet 2007

S'entrainer avec ou sans repères

Puisqu'il en faut pour tous les goûts, il y a :
- des coureurs qui ne font qu'une course plaisir de temps en temps sans s'entrainer et cela peut ressembler à du masochisme quand après leur fameux marathon mythique, ils sont fatigués, éreintés pour plusieurs semaines voire plusieurs mois,
- des coureurs qui ne trouvent satisfaction qu'en étant sur le podium, plus le niveau de la course est élevé et plus ces coureurs doivent être performants, il va de soit qu'ils s'entrainent beaucoup et fort, parfois trop en quantité et trop dur
- ceux qui allient, le plaisir de participer à des compétitions, le plaisir de courir au maximum de leurs possibilités immenses ou modestes, le plaisir d'avoir accompli un entrainement bien dosé et de terminer l'épreuve sans être détruit et même prêt à remettre çà pour encore s'améliorer,
Avant de faire des plans, d'imposer des séances de qualité avec des temps de soutien à une intensité donnée, par exemple à telle ou telle Fréquence Cardiaque ou telle allure (m'ss" au kilo), il faut savoir dans quel état est l'athlète, le jogger, le compétiteur, le champion.
Imaginez que vous êtes en vacances dans un coin sympathique, certes. Vous voulez changez d'endroit pour voir d'autres paysages. Il y a plusieurs cas de figure, en voici quelques exemples:
- je suis libre comme l'air, je pars à l'aventure là où mes pas me mènent, donc je ne sais pas où je vais aboutir mais qu'est-ce que j'aime le hasard !
- nous sommes toute une petite troupe de randonneurs et j'ai la responsabilité d'amener tout le monde au bivouac ce soir, génial, j'ai la boussole et la carte au 20 000ème. Sauf que ça ne sert à rien vu que je ne sais pas où nous sommes !
Dans un projet, il faut quand même savoir d'où l'on part, qu'est-ce qu'on a comme ressources, qu'est-ce qu'il est possible de faire dans un délai imposé.
Dans mon rôle d'entraineur, je ne peux établir un plan de progression que si j'ai un bilan d'un athlète et un objectif àmoyen et à long terme. Il me faut des repères, les balises de départ et de fin. A la finale, on comparera ensemble, les éléments de début de cycle d'entrainement et le résultat de la compétition ou bien un nouveau test de mesure de la forme à la fin du cycle.
Pour terminer, voici les moyens qui me donnent des repères:
- Test de paliers de FC de C. Delerue
- Test VamEval de G. Cazorla et L. Léger
- résultats de compétitions mesurées officiellement
- séances test à l'entrainement avec CardioFréquenceMètre Polar avec enregistrement
Bien sûr tout ceci n'a d'intérêt que si on veut s'entrainer aux bonnes intensités, aux bonnes vitesses, aux bonnes Fréquence Cardiaque.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très vrai ce que tu dis Charlie. Au début quand j'ai débuté dans la CAP j'ai très longtemps plafonné à 1h45 au semi en terminant à l'agonie (un marathon c'était un truc pour dingues inenvisageable pour moi). J'ai découvert il y a deux ans qu'il existait une vrai science sur l'entraînement, et j'ai suivi quelques conseils pris par-ci par là pour faire de la qualité avec des objectifs pour savoir "où aller" comme tu dis. Le résultat a été de passer le semi en 1h31 et de boucler mon premier marathon en 3h20. J'imagine même pas ce que je pourrais devenir si un jour je me fie à un vrai entraineur plutôt qu'à ce que je crois comprendre tout seul, ce qui est très certainement bien limité. Bref si je me remet à "plafonner" où pire à me blesser, je pense que je franchirai ce cap.

Anonyme a dit…

c'est peut etre dommage d'attendre de se blesser pour sauter le pas....et il y a tellement d'autre chose que les résultats ...il y a aussi les échanges que l'on peut avoir entre les coureurs et l'entraineur et les séances VMA passe Bcp mieux en groupe (meme avec des niveau très differents)