lundi 18 juin 2007

analogie anorexie, boulimie, orthorexie courir peu, trop, en se prenant la tête

voilà, l'invitation
c'est à vous de réfléchir à ces troubles de l'alimentation et à plusieurs façons de courir.

je ne cours qu'une fois par semaine, je cours un marathon, j'ai mal pendant un mois.
je cours tous les jours, quelquefois trois dans la même journée, je fais une compétition tous les dimanches.
je cours "juste", je ne me laisse jamais aller à me faire plaisir, tout est calculé.

heureusement il y a ceux qui ont toujours du plaisir à courir, s'entrainer seul ou avec les copains c'est chouette. Dans les troubles de l'alimentation, on oublie qu'il y a du plaisir à manger.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

En ce qui concerne la course a pied je me situerai dans la catégorie des calculateurs, il m'arrive trop rarement de faire une course qui n'était pas prévu dans mon programme. La dernière fois c'était il y a plus d'un an, je dois être un brin trop rigoureux !! C'est pour cette raison que je m'entraine à 99% seul, je n'y vais jamais à reculons sinon je n'y vais pas .

Une chose est sure je ne risque pas d'être anorexie, si je me suis mis à la course à pied c'est bien pour retrouver une ligne correcte, mais j'aime trop manger, seulement maintenant je fais plus attention surtout le soir ou je privilégie les repas légers avec crudité. Malgré tout je ne refuse jamais un bon resto sous prétexte d'une course prochaine.....

Anonyme a dit…

Il y a du plaisir partout, mais ça dépend du point de vue de chacun (encore heureux ...). Moi j'ai peut être tendance à calculer un peu trop (cette rage de vouloir s'améliorer, je suis certain que beaucoup la connaisse) , mais tu vois ça fait 4 semaines que je me prends la tête à faire des séances de fractionnées courtes et du seuil, et tu peux me croire que lorsque que j'ai enfin réussi à tenir du 15km/h pendant 20mn c'est inimaginable ce que j'ai ressenti comme joie. Voilà mon plaisir du moment dans la course: relever la barre.
Un jour c'est sûr mon plaisir sera autre, la barre ne pourra plus monter, et j'en prendrai tout autant.

charlie le hoangan a dit…

oliv,
bien sûr que beaucoup ont envie de s'améliorer comme toi. D'ailleurs si je suis devenu entraineur c'est parce que j'étais frustré de ne pas comprendre comment ça marche et après avoir parcouru les revues après avoir suivi des plans "standards" faits pour tout le monde et pour personne, j'ai contacté un entraineur, Christian Delerue qui m'a fait un plan personnalisé et ça a été le début d'une énorme progression. Aujourd'hui c'est donc à moi de faire progresser les autres.

Anonyme a dit…

Dans l'idée que je me fais en pratiquant la course à pied, il y a la notion de plaisir en premier. Le plaisir de courir je l'ai à caque sortie. Ensuite il y a le compétiteur qui est en moi. C'est comme ça, mais le but est de progresser.
J'ai quand même tendance à couper une année en trois parties :
- Décembre à avril : je cours sur plan Charlie pour préparer un mrathon.
- Avril à juillet/aout : je récupère, je m'entraine sans plan en respectant tout de même les fondamentaux et je me fais plaisir sur les compéts. Je peux en faire 4 à suivre comme aucune. C'est selon le calendrier et les dispos.
- Aout à octobre/novembre : je repars dans un cycle de préparation pour un objectif défini (marathon jusqu'ici).
C'est ma façon de fonctionner et ma foi je m'en satisfais.
Cocncernant mon alimentation, c'est tout autre chose. Je suis né gourmand et je crois que gourmand je resterai. Même si là aussi je veille en période de préparation à ne pas trop faire de conneries.

Anonyme a dit…

Un choix difficile en course à pied :
- Faire des courses que l'on aime car c'est près de chez soit ou pour la beauté du parcours ou pour son ambiance, mais pas forcément adaptée pour faire une performance (Mt St Michel par exemple)

- Se centrer uniquement sur la performance et fixer son calendrier sans se préocupper si on va prendre du plaisir à faire ces courses.

Il faut trouver un juste milieu entre agrément et recherche de la performance. C'est pourquoi je me dis que je vais peut être aller faire le marathon de vannes à l'automne

Côté alimentation, je ne suis pas à la chasse au grammes superflu, en même temps, j'ai la chance de ne pas être d'un gabarit tres lourd. 70 kg pour 1,70 m, il y en aurait peut être 3 en trop mais bon...