mercredi 29 octobre 2008

trop, pas assez, bien ?

Pour rebondir, "à cloche-pied" sur l'article à propos de la blessure de Patrick Helleux, il faut regarder de près la planification de cette fin d'automne et de début d'hiver.
Patrick nous livre son expérience pour que cela serve à d'autres coureurs.
Il insiste : "il faut écouter son corps!"
Mais voilà, écouter, que ce soit écouter les autres, s'écouter, ou écouter son corps c'est bien la base qui permet de constater, de tirer des leçons et de progresser mais c'est pour certains ce qu'il y a de plus difficile, pire, certains ne veulent même pas écouter de peur d'entendre des choses qui les fâchent ou bien de prendre la réalité en pleine figure.
Dans un groupe, un coach peut avoir plusieurs personnalités différentes avec des qualités et des défauts différents, cependant son rôle c'est de faire progresser le groupe jusqu'au maximum de ses possibilités dans le temps qu'il a. C'est dans ce sens que coacher une équipe c'est plus passionnant que coacher un seul athlète. Certains se croient le centre du monde. Certains veulent être la vedette. D'autres ont trop de modestie et ne sont pas confiants en leurs capacités.
Si dans une équipe de cross il y a 6 coureurs ce n'est pas par hasard, durant un championnat, ce ne sont pas toujours les mêmes qui arrivent aux 4 meilleures places, dans les tours préliminaires à la finale, on est bien content quand un copain se vautre dans la gadoue et qu'il est remplacé.
En équipe, il faut écouter chacun et écouter tout le monde.
Bon, je m'égare, c'était une parenthèse sur la gestion de groupe mais il faut absolument écouter le message de Patrick: écouter.
Sénior on peut avoir l'impression d'être invincible, plus tard en vétéran 2, on paie cher ses erreurs.
Une fois finie cette introduction, on constate quand même que des jeunes coureurs se posent la question: "je me suis inscrit à telle course, puis tel trail, puis tel cross, puis au marathon en relais, pour le téléthon et .... est-ce trop, pas assez, juste ?"
Qu'est-ce qui va me permettre de trouver la réponse ?
Encore une fois, pensons relâchement et récupération.
Si je cours La Rochelle, il me faudra en gros deux semaines sans qualité, c'est la récupération; si je veux attaquer une nouvelle compétition ou une série de cross de préparation, je ne serais pas mentalement prêt avant janvier ... c'est trop tard pour préparer les premiers tours des championnats de cross.
Si je cours un 10km à fond un dimanche, il me faut relâcher avant pour avoir du jus, il me faut récupérer après pour ne pas martyriser mon corps, résultat je ne fais de la qualité que le mercredi avant et le mercredi après. Si je cours tous les dimanches, je ne fais jamais d'entrainement spécifique car c'est la compétition qui me sert de séance spécifique.
Déjà relâchement et récupération imposent de ne faire qu'une séance de qualité, en général de la vma courte par semaine.
Rapidement, on fait la constation qu'une compétition toutes les 2 semaines c'est déjà beaucoup, trop ?! .
Bien sûr, on me fera remarquer qu'il y a des gars qui tournent et qui gagnent des courses toutes les semaines, il y a même des gars qui doublent dans le weekend, une course le samedi et une le dimanche. Il y a toujours des exceptions, faut-il les imiter, de plus, demandez vous s'ils progressent.
N'oubliez pas non plus que si pour un 10km on récupère en 2 ou 3 jours, pour un semi c'est plutôt 5 à 7 jours, un marathon 10 à 15 jours et pour un trail, cela dépend du profil, de votre entrainement adapté ou non à solliciter des muscles en excentrique (casse musculaire car impact alors que le muscle est en extension). Si un trail intermédiaire est fait "en dedans" cela correspond à du travail spécifique mais il faudra aussi bien écouter son corps et ne faire que des footings léger si les jambes crient bien fort les jours qui suivent!
pas assez: qu'est-ce que le pas assez ?
Là je crois qu'on atterrit dans le psy, c'est sans doute le manque qui dit que ce n'est pas assez.
Il y a quand même dans ce monde de coureurs un maximum de comportement addictif. Chacun est différent et chacun savoure à sa façon, comme pour la nourriture. Il y a les boulimiques, des malades, et des gastronomes qui par petite quantité savourent et profitent de moments rares.
De temps en temps même si on ne se garde qu'une grande "fête" gustative, par exemple un seul super restaurant dans un trimestre, il arrive qu'on soit malgré tout, malade, ce n'est pas à cause du succulent repas mais la cause est ailleurs et elle arrive malheureusement à ce moment là.
A propos de nos amis marathoniens, il arrive qu'un coureur ne fasse qu'une seule compétition dans un semestre, et ce jour là, il se blesse.
Où est la vérité ?
En tous cas, mettez sur un calendrier vos futures compétitions de novembre et décembre et interrogez vous, trop, pas assez, bien ? qui peut dire ce qui est bien ?

lundi 27 octobre 2008

marathonien ne pouvant plus courir



















Cette photo m'a été envoyée par Patrick Helleux, c'est un excellent marathonien qui depuis le championnat de France à Sénart n'a pas pu recourir, il vient donc de subir une intervention.
Voici donc deux jours après la partie "toute nue", patrick garde un peu d'humour.
Moi qui sait ce que c'est de ne pas courir à cause d'une blessure, je peux vous assurer que dans ces moments là on se rappelle le bonheur d'un simple footing.

Samedi, j'ai participé à un trail, un ami prenant connaissance de ma place au scratch pas très loin de la dernière place cherchait des mots , des excuses comme pour me consoler.
Je n'ai pas besoin de cela, j'ai déjà le bonheur de simplement courir et même d'avoir des crampes c'est déjà un signe positif comme quoi j'ai pu courir vite ... enfin trop vite. Vaut mieux aller trop vite ou pas assez vite que de ne pas courir du tout.

A mon ami patrick, j'ai souhaité que bientôt on puisse ensemble faire ne serait-ce qu'une promenade. Le marathonien doit savoir être patient. Bientôt, c'est quand le corps sera prêt.

samedi 25 octobre 2008

benoit au Marathon d' Amsterdam



Il y a deux ans, Benoit et Karim couraient à Amsterdam, ils ne se connaissaient pas. Depuis ils sont dans la même équipe, l'hiver ils font les cross et ont plaisir à être dans la même compétition avec le même maillot de la JA Melesse.




Cette année, Karim a choisi le marathon de Berlin et Benoît est retourné dans le pays des moulins à vent et des tulipes. Certes le parcours est plat car seuls les ponts peuvent apporter des mini-grimpettes mais c'est surtout le vent qui peut devenir contre-performant. En plus de cela, le marathon reste une sacrée compétition où chaque détail peut mettre à plat des mois d'entrainements.




Benoît m'a envoyé cette semaine ce texte que j'apprécie et comme en le lisant je vois très bien comment il a vécu son marathon, je vous le retransmet ci-dessous.




Benoît a écrit:



"Le 20 avril dernier, je terminais le marathon de Nantes déçu de ne pas avoir éprouvé de sensations. Je battais mon record d’une trentaine de secondes, mais l’objectif n’était pas vraiment atteint, je voulais descendre nettement sous les 2h50’, et cette maudite crève attrapée une semaine avant m’a empêché de prendre du plaisir sur cette course, je n’ai pas pu espérer ne serait-ce qu’un kilomètre, le feeling n’était pas là. 6 mois plus tard, je remets ça à Amsterdam. Cette fois-ci, j’ai bien pris garde de ne pas attraper froid à quelques jours de l’échéance, toutes les séances sont passées, la période de relâchement a été ultra bénéfique, la dernière séance d’allure spé marathon le montre : les pulsations sont basses, je suis en forme. C’est la première fois que j’ai l’impression de vraiment tout maîtriser.
Je prends donc le départ avec une grosse confiance, et surtout la ferme intention de ne pas me brûler dès le départ. Je pars donc volontairement en-dedans, sans chercher à slalomer, j’attends juste que la route se dégage. C’est ainsi que je passe le premier kilo en 4’03’’, facile, les pulses sont très au niveau attendu, malgré l’excitation liée à la course. Je suis bien dans mes baskets… Déjà, je suis content d’être là, je prends un gros plaisir à courir, je suis facile, c’est cela que je cherche dans le marathon, c’est génial. Allez, cette fois-ci, c’est parti, c’est mon jour ! Les kilos sont un peu bizarres au début : j’enfile le 4ème et 5ème en 8’24’’ au total (que se passe-t-il ? je suis si lent ?) puis le 6ème et 7ème en 6’51’’ (ahhhhh ! c’était juste la faute des panneaux !). Je suis un poil rapide, les kilos s’enchaînent légèrement sous les 3’50’’, il va falloir que je corrige cela. Je suis au 10ème km en 38’42’’, une vingtaine de secondes d’avance. Les pulses sont OK, entre 167 et 169 selon les km, ça va. C’est peut-être un peu tôt pour être déjà si haut, mais je pense que c’est bon. Je me cale enfin à la bonne allure. Passage du 15ème en 58’09’’ : toujours ces 20’’ d’avance, je suis dans le tempo. Puis on arrive le long de l’Amstel. Et il y a du vent. Il est de face ce coquin. Méfiance… Je me cale dans un groupe, et je trouve un compagnon avec qui nous allons nous relayer pendant quelques kilomètres, prenant le vent chacun notre tour. Les pulses restent maîtrisées, toujours sous 170. On arrive au demi-tour, chouette, maintenant, c’est vent dans le dos. Donc, des kilos a priori rapides, sans tirer sur la machine. Bon, là, malgré mes efforts pour rester sage, je franchis définitivement les 170 pulses. Mais le semi est passé (1h22’10’’, toujours 20’’ d’avance). Et je déroule : 24ème km en 3’45’. Mais, que se passe-t-il ? Nous revenons toujours vers Amsterdam, et le vent se manifeste de nouveau : il a tourné… Je ne l’aurai pas eu longtemps avec moi. Du coup, les pulses continuent de monter, et là ça devient un peu inquiétant : je suis à 174 au 30ème km (1h56’45’’, 15 secondes d’avance). Bon, on va bien voir, les jambes continuent de tourner. J’avance toujours comme un métronome, l’allure est bonne : 31ème en 3’56’’, 32ème en 3’55’’. Il reste 10 km. Mais je sens que ça devient compliqué. Le petit groupe devant moi s’éloigne lentement. Et là, je suis toujours à 15 km/h, mais je sais déjà que mon sort est scellé. Je sens que les réserves sont presque vides, et que je n’en ai plus pour longtemps. J’essaie quand même… Mais cela devient soudain très difficile. Le 33ème passe en 4’03’’… Le 34ème en 4’11’’, le 35ème en 4’24’’, le 36ème en 4’23’’… C’est terminé. J’ai encore une grosse avance sur le plan B (2h48’) et même sur le plan C (2h50’), mais je sais bien que c’est mort. Mon réservoir est à sec. Le moteur commence à tousser… Et là, je passe sous un pont juste avant le 37ème km, en remontant, pour la première fois je marche. Je me dis que, quitte à marcher, autant le faire dans une montée, je perdrais moins de temps qu’ailleurs… 37ème km en 5’02’’. Le chant du cygne : je parviens à trouver la force de courir un peu pour faire le 38ème km en 4’26’’, je me demande encore comment j’ai fait. Le 39ème est encore " honnête " : 4’53’’, mais à quel prix ? J’ai beau essayer, je n’ai plus rien dans les jambes. Impossible de courir. Et je commence à avoir faim. Très faim… Je me dis que le ravitaillement du 40ème est bien loin… Il est bien trop loin ! Je marche, je marche, je n’arrive même pas à marcher vite. J’essaie de courir, un coureur mal en point comme moi m’encourage, et nous courrons côte à côte au moins… 150 mètres. Et je remarche. Je suis sans force. Je réclame du sucre : une petite fille en sort de sa poche 2 morceaux enveloppés dans du papier, et elle me pousse à courir de nouveau : désolé petite supportrice sympathique, j’aurais bien voulu, mais je ne pouvais pas. Un immense merci quand même, sans toi, je ne pense pas que j’aurais pu terminer. Je commençais à ce moment à avoir la tête qui tournait, ça va un peu mieux ensuite. Mais je ne peux plus courir. 40ème km : 7’16’’. Je suis à ce moment en 2h43’. Même les 3 heures paraissent inatteignables. Je me restaure au ravitaillement, j’ai bien dû boire 5 verres de boisson énergétique, 2 bananes, 3 verres d’eau. Et je repars, mais toujours en marchant. J’essaie de me relancer : crampe au mollet droit. Il ne manquait plus que ça ! OK. J’ai compris. Je marche. 41ème km : 10’22’’. Le pire, c’est que je suis hyper lucide. Et je ne souffre pas (sauf des crampes, mais quand je marche, elles me laissent tranquille), je n’ai juste pas de carburant. Et je repense à la veille de la course, à notre recherche désespérée d’un resto qui servirait des pâtes : ils étaient tous pris d’assaut. On s’est contenté d’un bon repas, mais pas adapté aux besoins de marathoniens. Et je me rappelle de ce petit déjeuner de ce matin, finalement bien léger quand on y pense. Mais bon sang ! Ça t’est déjà arrivé ces trucs : tu ne bouffes pas assez avant la course. Je croyais que tu étais vacciné ! Eh bien non. C’est mon 5ème marathon, et je ne sais toujours pas aborder cette épreuve. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend paraît-il. Eh bien moi, j’apprends lentement…
Bon, maintenant, il s’agit de terminer la plaisanterie. Je marche encore et encore, je vois le stade. Je rassemble mes dernières forces, et à 100 mètres de l’entrée du stade, je cours. J’arrive à l’entrée du tunnel, et là, cerise sur le gâteau : crampes simultanées aux deux quadriceps. Je suis cloué au sol, je ne peux pas avancer. Je hurle de douleur. Un bénévole me dit : " only 300 meters left ! go on ! " et moi je ne peux que lui répondre : " but I cannot make a single step !!! ". Un type demande à passer de l’autre côté du grillage, il est kiné. Il passe, je ne sais pas ce qu’il me fait, il ne tire pas sur mes jambes, j’ai juste l’impression qu’il passe ses paumes sur mes quadris douloureux, la douleur passe. Cela fait juste 3 minutes que je suis là comme un con à l’entrée du stade… Au total, je vais y passer 5 bonnes minutes. Je repars clopin-clopant, j’entre dans ce stade, et à 50 mètres de la ligne d’arrivée, je décide de finir quand même en courant. Résultat : les 1295 derniers mètres en plus de 15 minutes, un temps final de 3h08’41’’. Bien loin de mes espérances. Mais ça fait longtemps que je me suis fait une raison, d’ailleurs, je souris au photographe…
Je ne suis même pas déçu, juste une immense frustration, car je sais que j’étais fort. Ce qui est arrivé est ma faute, que cela me serve de leçon. Peut-être qu’un jour je saurai courir un marathon, ce n’est pas encore le cas. Merci Charlie pour cette prépa qui s’est avérée parfaite, désolé d’avoir déconné…




Mais qu’on se le dise :




I’ll be back."




Benoît, cette préparation n'était pas parfaite, la prochaine fois, le plan B pour la nourriture c'est d'apporter avec toi des "nouilles liquides" c'est à dire une boîte de malto-dextrines à mettre dans des bouteilles d'eau.




En plus de ça il faut maintenir ta glycémie en reprenant suffisament et régulièrement du glucose, soit en ravitaillement personnalisé avec bouteille contenant par exemple du miel (fructose) soit en gel qui combine plusieurs types de glucose (fructose, dextrose ou autre) . Si par malheur tu prends les gobelets, ce sera la loterie car les organisateurs même s'ils sont très précautionneux, font les mélanges dans d'énormes bassines, plongent les gobelets dedans et mettent sur les tables. La variation de concentration est telle que pour certains c'est de l'eau qu'ils prennent, ce n'est pas trop grave mais ils n'ont pas beaucoup de glocuse et pour d'autres c'est le contraire, la concentration est très au dessus des 5% (isotonique) et là ça provoque souvent des crampes d'estomac et d'autres désagréments liés au fait que l'eau du corps est "aspirée" vers la concentraion trop élevée, d'où les phénomènes de deshydratation.






L'avant veille et la veille, Si tu as des vrais bons repas avec pâtes ou riz comme il faut, tu gardes la boîte de malto-dextrines pour une prochaine fois par exemple pour remplir ton camel bag sur un trail mais si le vendredi matin tu vois que ça se complique, commence à boire les nouilles liquides dès l'après-midi, de toutes façons tu seras au moins bien hydraté et tu iras tous les 1/4 d'heure aux pissotoires.
courbe de benoît

courbes superposées de karim et benoît
à l'entrainement la FC marathon de Karim était stabilisée en dessous de 172 pour la première heure à3'45
pour benoît c'était 170 pour 3'54






dimanche 19 octobre 2008

marathon de Vannes en spectateur

pour résumer: avec un si beau soleil, c'était facile à photographier.

j'ai marché du port en suivant le parcours jusqu'à l'arrivée, c'est reposant , le contraire d'un marathon couru.

vous avez un peu plus de 200 clichés là :

samedi 18 octobre 2008

Karim, 3min45 au kilo ... jusqu'au bout de Berlin

Karim juste après son marathon avait fait un récit, après deux semaines de vacances pour bien récupérer, il m'a renvoyé son texte et je le publie parce que j'ai le droit d'être fier de sa préparation, il a tourné et tourné sur piste à 3'45 au kilo, il a stabilisé sa FC. Pendant 6 semaines on a bien vu qu'elle descendait correctement au fur et à mesure de l'entrainement spécifique.
Voici donc ce qu'a écrit un marathonien qui encore une fois a tenu le tempo jusqu'au bout et je sais que c'est réellement très difficile.
Berlin. Depuis le marathon du Sénart, je ne pense qu'à ça. Berlin. La nuit je me revaillais en sueur...BERLIN bordel !
Je dis aux copains, venez on va à Berlin ! Nan, fait chier de s'entrainer en été. Mouais...je persiste et m'inscris assez tôt à ce RDV incontournable. BERLIN ! J'allume un cierge et prie pour qu'une Force quelconque nous offre à nouveau un été bien pourri qui gâchera certes les vacances des français mais qui m'offrira des conditions d'entrainement optimales. Mes paroles fûrent entendues...et récompensées. Youpi !!
Berlin, enfin! Pour Berlin, j'ai mis la barre haute...ça m'effrayait même un peu mais sur le terrain ça semblait passer. Ca devait en théorie passer le jour J.
J'ai passé mon été les yeux rivés sur le cardiofréquencemètre et les temps de passage. Je n'ai rien laissé au hasard quand il s'agissait de bosser l'allure cible. C'est parfois fastidieux...mais ça n'a jamais émoussé ma motivation et mon plaisir de courir. Bien au contraire. Il fallait que je m'y fasse et que j'enregistre l'allure. 3min45 au kilo. 22.5" sec au 100, 45" au 200, 1'07" au 300m 1'30" au 400m. Fallait que ça rentre dans les jambes et dans la tête. Afin que mes jambes s'habituent précisement à ce nouveau tempo, je me suis volontairement astreint à faire des séances spécifiques sur piste. Comme cette fameuse fois ou j'ai tourné 1h à 3'45 au kilo. 40 tours de piste...je ne le ferai pas tous les jours ! "Wish you were here" de Pink Floyd me décontractait tout au long de ce périble sur tartan. Heureusement un séjour à la montagne m'a permis de changer de cadre...
L'entrainement fût long et fatiguant sur la fin. J'ai savouré les 2 dernières semaines où j'ai bien levé le pied et laissé le corps souffler. C'est toujours dur d'accepter ce repos quasi-forcé mais ô combien indispensable pour arriver en forme le jour J.
Et puis un nardinomouk de rhume a pointé son nez le dernier week-end... Je ne sais pas si mon corps s'est mis à le combattre mais mes puls se sont mises à grimper de façon inquiétante et mon footing du mardi fût fastidieux. Ce n'était pas bon signe. Mais quelque part je me suis dit que je n'avais encore jamais echoué sur Marathon et qu'il fallait un début à tout... Mais pas à Berlin !
Consigne du coach: "range ton cardio et débranche ton cerveau jusqu'à dimanche." J'entends et obtempère... mais je reste inquiet.
Car sur Marathon il n'y pas de secret, pas d'entourloupes et surtout pas de miracle. Si je suis à +12 puls c'est foutu, je serai grillé avant le 30ème km. Ce n'est pas cool d'aborder un marathon sur de telles certitudes et pourtant...ça ne fonctionne pas autrement.
Endlich mal in Berlin angekommen !
Immédiatement je suis séduit par la ville et l'ambiance germanique avec qui je n'avais pas renoué depuis quelques années. Mon allemand revient assez vite mais si je réponds souvent machinalement par No au lieu de Nein... :o)
Quelques galères pour récupérer le dossard et vite fait on rentre à l'apparte-hôtel pour l'apéro. Coca et de la "folfik" pour moi, c'est vraiment la loose :o)) On est comme 2 étudiants dans notre studio de 25m2, notre petite table et mon assiette remplie de pâtes ! Céline tu apportes le dessert ? Pain d'épice ou Gatosport ? Quelle misère...tu préfères une biscotte nature ? Bon...ben file moi du Gatosport alors.
Visites le samedi, je marche, je marche, j'essaye de m'économiser en m'asseyant régulièrement. Si Charlie me voyait crapahuter comme ça ... Ma bouteille d'eau ne me quittera jamais. Vite fait je m'octroie un petit footing de 20min dans TierGarten et quelques lignes droites. Les puls s'annoncent déjà bien meilleures et mes jambes sont au top.
Dimanche matin, je suis fin prêt. Douché, habillé, je reste allongé sur le fauteuil, j'attends Céline qui n'en finit pas de se doucher... Un court moment face à moi même. On sort, le temps est parfait. Sehr gut.
Arrivés au Reichtag, je dis au revoir à ma Céline et rentre dans la zone des coureurs. Direction le SAS d'entrée après un long chemin dans TierGarten. Ca bouchonne un peu pour rentrer dans le SAS B...je râle un peu mais je finis par comprendre que l'accès est fermé jusqu'à ce que les Handisports soient partis. Also warte ich... Ayé c'est chose faite, l'accès est à nouveau ouvert... hop je me faufile.
J'apprecie la rigueur des allemands. Chacun respecte son SAS. Je donne quelques coups d'oeil à droite et à gauche. Je vois quelques dossards C, D, E, F et G...pas des allemands...mais des latins...comme d'habitude.
Je retrouve les copains, on papotte un peu et v'la Gebre qui arrive enfin dans le SAS Elite à quelques mètres de nous. C'est une ovation que nous lui faisons que même le Pape Benoit Siebzehn en crèverait de jalousie. Il nous salue à son tour et nous gratifie de son franc sourire. Voir Haile et mourir !
Une minute avant le départ j'enfile mes gants noirs puants, mon Corsair CLM... que dis-je, mon compagnon de course ! Plus fétichiste que moi tu meurs ! Je tremble de partout, j'ai peur, je sais ce qui m'attend, je sais que ça va être dur, je me dis qu'il faut vraiment être cinglé. Je passe mes mains sur mon visage, ma langue sur mes gants salés de mes efforts de l'hiver dernier. Le coup de flingue retentit, Haile et ses lièvres partent comme des fusées. Nous autres, simples mortels, nous élançons à notre tour.
Les premiers kilomètres défilent machinalement, je suis dans les temps mais les sensations ne sont pas au RDV. Je regrette de ne pas m'être echauffé plus longuement. Mécaniquement j'enchaine les kilomètres, 3'45, 3'42, 3'44, 3'47...ça roule. A ma grande surprise les ravitos se font tous les 2.5 km ! Je trouve ça super chouette d'avoir des gobelets tous les 2.5km. Moi qui ne boit pas beaucoup à chaque ravito ça me suffit pour tenir jusqu'au prochain. Je ne sais pas pourquoi ça ne se fait pas en France ? Problème de règlement peut-être ? Une idée à creuser !
Les kms défilent, la foule est partout, un truc de fou. Les puls se tiennent bien. Elles ne sont pas optimales mais ça devrait tenir si ça ne s'emballe pas. Au 8ème km j'apperçois Céline qui s'est fait un véritable roadbook pour m'appercevoir à des points précis. La voir me déride un peu, je retrouve le sourire et décide de profiter à fond de cette course. Mais je n'oublie pas pour autant de toper le chrono tous les km car sur un tel parcours on a vite fait de s'emballer.
Passage au semi parfaitement dans les temps. Un poil en avance même ! Je rencontre un petit coup de moins bien juste après car je me retrouve soudainement tout seul. Le peloton suivant est à peine 15 mètres devant, mais ils me paraissent être à l'autre bout du monde. Essayer de les rejoindre pourrait me coûter cher. Tout comme mon porte-monnaie par ces temps de crise, je compte toute dépense de calorie superflue.
Seul sur le parcours, je sais que je vais finir par ralentir inconsciement autour du 32ème. Je passe un kilomètre à 3'54...ça commence à puer, et le doute me gagne. La foule en délire, les bruyantes clochettes des badauds, les orchestres...tout me casse les pieds.
Finit par surgir mon Ange Gardien ! Genau ! Un coureur allemand, une sacrée armoire à glace se joint à moi alors que nous passons le 24ème km. J'apperçois un p'tit gamin avec une pancarte sur laquelle je peux lire "Nur noch 19KM"... Mouaif...bof...je ne vois pas ça comme ça, moi.
Mon Ange gardien a l'air d'évoluer à mon allure, c'est une aubaine ! Dès lors le moral revient, et je me jure que quoiqu'il arrive durant le reste de la course, je ne lâcherai pas d'une semelle. Je me suis câlé à ses côtés, légèrement en retrait et on a couru ensemble, parfaitement synchronisés. Parfois le sentant ralentir, je passais un peu devant pour relancer la machine et ne pas s'endormir. Très vite il repassait légèrement devant et hop je me calai de nouveau dans sa foulée.
Les kilomètres ont commencé à défiler sans que je m'en rende compte...26, 27, 28... Puis les kilomètres cruciaux sont passés derrière nous, le 30, 31, 32ème km en 2h00'00 pile poil dans les temps. A ce moment de la course, je m'autorise à être optimiste en ce qui concerne la fin de course.
Bien que le parcours soit roulant, la fatigue finit tout de même par s'installer, les jambes s'allourdissent, j'ai envie de m'asseoir, de m'allonger par-terre et dormir, mais pas question de lâcher les baskets de mon lièvre. Je sens réellement que je vais finir par ralentir mais je m'oblige à le suivre. J'ai l'impression de relancer la machine comme sur les cross, lorsqu'on donne tout dans le dernier tour. Sauf que là je ne me bats pas pour accélérer, mais pour ne pas ralentir !
Je gobe mon dernier gel coup-de-fouet-psycho-somatique au 39ème...je suis toujours dans les temps. Le 40ème passe et mon lièvre m'a devancé de quelques secondes. Je ne tente pas de le rattraper car je sens que je commence à être sur le fil du rasoir. Moi je file vers Branderburg Tor et vèrs l'arrivée. C'est une foule immense qui nous accueille sur Unter Den Linden ! J'apperçois Julien le fils de Charlie magistralement bien placé pour photographier les coureurs. Les derniers 400 mètres sont un pur moment de bonheur ! Fou de joie, je passe la ligne d'arrivée en faisant l'avion...
Je suis mort, vidé, à sec, les cuisses en béton...ma bqa li walou ! comme qui dirait...
Certains penseront que toute cette course a un goût de "très-calculée-très-paramètrée" et d'autres se demanderont aussi, à raison, où peut bien être le plaisir de courir quand on ne laisse rien interférer dans l'allure quitte à se faire mal. C'est un point de vue que je comprends parfaitement. Mais je n'ai aucun mot assez fort pour décrire le joie et le bien être que j'ai pu ressentir tout au long de la course. Même quand j'étais fatigué et que je me forçais à garder une foulée potable.
Arrivera le jour où je bacherai sur marathon, mais ce n'était pas à Berlin !
Objectivement, je trouve que ce qui fait la richesse de ce marathon, ce n'est pas tant la qualité du parcours mais d'avantage la densité de coureurs qui fait qu'on ne se retrouve jamais seul !
Bravo à tous les finishers !

mercredi 15 octobre 2008

pas le chrono, la place ...

Benoît va courir ce dimanche le marathon d'Amsterdam, pendant sa préparation, d'abord il a fait un excellent semi Auray-Vannes et ensuite il a fait une très belle course et m'a envoyé son compte-rendu, je vous le propose,

Ma course du 27 septembre :
niveau peu relevé, une grosse centaine de coureurs au départ. Je connais l'un de mes adversaires, je sais qu'il vaut 2h52' sur marathon. Je sais qu'il y en a un autre, je ne connais pas son niveau exact, je pense qu'il vaut un peu moins de 2h50'.
On nous annonce un parcours d'environ 18,5 km, "relativement plat hormis 2 petites bosses aux 7ème et 9ème km" (on en reparlera...). Vu l'imprécision de la mesure du parcours, et le fait que nous ne sommes là que pour gagner le classement par équipes (qui se détermine par addition des places), le seul objectif sera de faire la meilleure place possible sans aucun chrono en tête.
En plus, il faut que je n'oublie pas que j'ai un marathon dans 3 semaines !Le départ est donné en côte, une vraie côte à 7 ou 8 % sur les 150 premiers mètres. Et ça part vite... Je n'essaye même pas de suivre le groupe de 3 qui se détache, mon cardio est déjà à 170 (allure semi de croisière) avant d'avoir atteint le premier km... Du coup, je suis tout seul et j'essaye de trouver un rythme régulier où je me sens bien, et je vois que devant ça ne rigole pas...
Au 3ème km, les 2 hommes de tête (les 2 adversaires identifiés au départ) sont à plus de 200 mètres devant, le 3ème suit un peu plus loin. Je me dis que si le gars qui vaut 2h52' est à son niveau habituel, il devrait payer ce départ rapide plus tard. L'autre, je ne sais pas... On verra.
Je revois rapidement le 3ème, au 6ème km je le dépasse au train, j'échange rapidement avec lui, il s'est rendu compte avec un peu de retard que cela partait bien trop vite pour lui. Mais le problème, c'est qu'à ce moment, et bien que je ne traîne pas en route, les 2 premiers ont déjà environ 500 mètres d'avance (je ne les vois plus) !!! Moi qui pensais au moins faire illusion pour la gagne, on ne m'aura même pas vu !
Bon, à ce moment, la course commence vraiment. Effectivement, nous arrivons donc au 7ème km, et première bosse. Tout est normal. Elle est un peu raide, mais elle ne dure pas bien longtemps. Ca colle avec le briefing. On redescend, on atteint un petit village, 8ème km, et on emprunte une route qui monte. Et qui montera jusqu'au 11ème km... Euh, la deuxième bosse n'était pas petite ! Je me rends compte à ce moment, à la faveur d'une longue ligne droite, que les deux premiers ne s'éloignent plus. L'écart stagne, et comme je passe plutôt bien les bosses, je reprends même un peu de terrain, mais l'écart est tellement énorme que cela est anecdotique.
Mais moi il ne m'en faut pas plus pour que je passe à l'attaque ! Je me dis qu'ils commencent à caler, et que j'ai bien fait de ne pas les suivre au départ. Nous redescendons en un km tout le dénivelé positif accumulé en 3 km auparavant, je ne vois de nouveau plus les premiers, mais les virages sont trop nombreux pour que je puisse évaluer l'écart.
Déjà le 13ème km, il n'en reste que 5 pour faire quelque chose ! Et puis on attaque la partie finale du parcours, qui sera de type trail, sur une colline dont nous allons explorer tous les flancs. Virage à 90°, et une bosse monstrueuse s'offre à moi (je crois qu'on s'est fait avoir au briefing : le dénivelé total sera équivalent à deux fois celui d'Auray Vannes. Ils appellent cela "relativement plat" du côté d'Arles...). La pente est impressionnante, et en plus, je n'en vois pas le bout...
Mais je vois que l'un des deux premiers s'est spectaculairement rapproché de moi ! Je suis toujours dans la même zone au cardio (entre 170 et 172), je me sens facile, je ne m'enflamme pas, je contrôle la montée. Et malgré cela, je rattrape en un clin d'oeil le 2ème qui s'écroule, je lui demande comment est le premier, il me répond que vue la vitesse à laquelle je monte, il est prenable... Il a encore au bas mot 30" d'avance, mais je me sens à ce moment beaucoup plus fort que lui. Je le rejoins 1500 mètres plus loin, dans un single track, je me cale derrière lui (impossible de doubler à cet endroit), dès que le chemin s'élargit, je prends les devants, mais il s'accroche.
Une descente technique s'annonce (pente forte, nombreuses grosses pierres non stabilisées), je la passe à fond ! Je prends tous les risques, mais mon adversaire est du coin, il connaît le terrain, et passe très bien cet endroit... Je n'ai rien gagné.
Petite portion de plat, il s'accroche toujours, une nouvelle bosse, et là, sans que je n'accélère, il décroche. Il s'effondre même. Il reste 2 km, et l'écart à l'arrivée sera énorme. Du coup, je finis facile (bon je suis monté à 178, mais j'en avais encore sous le pied) et je gagne avec le sourire.
J'ai vraiment eu l'impression d'avoir une caisse énorme sur la fin : merci la prépa marathon !A mon niveau, c'est très rare d'avoir l'occasion de se battre pour la victoire, et c'est vraiment une autre approche de la course que la seule lutte contre le chrono...
Le frisson quand on dépasse le premier en se sentant plus fort que lui...Pourvu que cela se concrétise à Amsterdam !!!!

mardi 7 octobre 2008

Haile et ses poursuivants


Bonjour,
il y en a qui attendent un compte-rendu écrit du marathon de Berlin, il viendra ...
en attendant, voici encore des photos, les trois premières sont de moi, ensuite c'est Julien qui a pris de loin un cliché des vestiaires et s'en est allé vers la gare HauptBahnof entre le 6ème et le 7ème kilomètre. Il y avait tellement de spectateurs (environ un million) qu'il s'est directement posté sur Unter Den Linden à cent mètres de la Porte de Brandebourg pour réserver un endroit bien positionné et attendre un peu moins de deux heures. Haïle n'a pas trainé en route. Un negative split, s'il vous plait, c'est le rêve de beaucoup de marathoniens, le premier semi en 1H02'05 et le deuxième semi plus rapide en 1h01'54, c'est cela qu'a réalisé Haile Gebresselassié ce 28 septembre 2008 à Berlin, en battant le record du monde en 2h03'59 soit 2'56 au km imaginez vos séances de VMA, cela fait des 200m en 35"26... Haile en fait 211, sauf qu'il ne prend pas de récupération... 211 fois 200 en 35"26 récup zéro seconde ou bien pour ceux qui préfèrent 105 fois 400 en 1'10 sans récup.

vendredi 3 octobre 2008

Récupération après un marathon



Comme j'étais absent plusieurs jours, comme j'ai un peu couru dimanche, il me faut récupérer.

Récupérer les dizaines de courriels à lire, traiter.
Il y a ceux qui sont archi-prioritaires car il me faut gagner de quoi vivre, je n'ai pas vu le jour pendant 48h et je prends un mini-break pour poster ce petit article.

il y a des courriels qui sont moins prioritaires, ceux des coureurs ...

mais les athlètes qui sont en pleine préparation ne peuvent ou ne veulent pas continuer sans consignes d'entrainement. Il y a des gars qui voient leur forme changer en mieux ou en pire. Je les rassure, je minimise les petits bobos qui apparaissent. Et que les vétérans se le disent, plus on avance et plus on a d'endroits où on se rappelle ... son age. Arrive un moment où dès qu'il y a un peu d'humidité et on se demande où on n'a pas mal.

Souvent, comme on relâche, on se repose, on fait du jus, le corps secrète moins de défenses alors par exemple on chope un rhume, c'est très fréquent. En effet, quand on fait énormément de volume, on se fatigue mais le corps se renforce en même temps pour se protéger, puis quand on baisse l'intensité et le volume, il baisse aussi ses mécanismes de défense avec un léger retard, bon ce n'est que mon interprétation des nombreuses expériences de marathoniens et je n'ai pas encore travaillé la dessus pour étayer mes pensées sur le sujet (je soupçonne quand même un truc intéressant les endocrinologues. En tous cas, il y a bien, bon nombre de coureurs qui se sentent moins forts, par exemple la FC est supérieure à une même allure. Est-ce psycho-somatique, est-ce physiologique ? Même ceux qui vont exploser leur chrono ont des doutes voire la trouille.

Il me faut aussi récupérer de mon marathon, j'ai comme pas mal de gars de mon équipe fait un petit footing de 30' mardi, certains ont fait 40' dès lundi. Si on n'a pas le temps alors on se fait un peu de vélo, par exemple au lieu d'aller en bus au taf, allons y à bicyclette, comme karim !

Dans la tête il faut aussi bien récupérer car les longues semaines d'entrainement ont mobilisé beaucoup de concentration, on ne pense qu'à ça ...

Dimanche après le marathon nous nous sommes retrouvés pour faire un bilan de nos courses à Berlin, mon fils n'est pas coureur, je pensais qu'il s'ennuierait avec la bande, en fait sur la photo, vous voyez le père et le fils peut-être un peu admiratifs de tous ces marathoniens qui se sont quand même arrachés sur la distance mythique. chronos : 2h36, 2h37, 2h38, 3h24, 3h27, 3h34

Merci céline pour ces belles photos !

jeudi 2 octobre 2008

Marathon de Berlin J-1


Parce que je n'ai pas eu le temps de faire de la prose, je continue à vous présenter sous forme de photographies avec légendes ce merveilleux marathon de Berlin.

vous trouverez des clichés de la veille du marathon avec la course du petit déjeuner et le repérage du départ et de l'arrivée du côté du Reichtag.

http://picasaweb.google.fr/charlie.lehoangan/VeilleMarathonBerlin2008

mercredi 1 octobre 2008

petit coucou avec des photos après Belin

Pour vous donner un petit aperçu de notre marathon de Berlin 2008, voici le lien vers un tout petit Album de Photos, il y a des commentaires ...
http://picasaweb.google.fr/charlie.lehoangan/MarathonDeBerlin2008