lundi 27 octobre 2008

marathonien ne pouvant plus courir



















Cette photo m'a été envoyée par Patrick Helleux, c'est un excellent marathonien qui depuis le championnat de France à Sénart n'a pas pu recourir, il vient donc de subir une intervention.
Voici donc deux jours après la partie "toute nue", patrick garde un peu d'humour.
Moi qui sait ce que c'est de ne pas courir à cause d'une blessure, je peux vous assurer que dans ces moments là on se rappelle le bonheur d'un simple footing.

Samedi, j'ai participé à un trail, un ami prenant connaissance de ma place au scratch pas très loin de la dernière place cherchait des mots , des excuses comme pour me consoler.
Je n'ai pas besoin de cela, j'ai déjà le bonheur de simplement courir et même d'avoir des crampes c'est déjà un signe positif comme quoi j'ai pu courir vite ... enfin trop vite. Vaut mieux aller trop vite ou pas assez vite que de ne pas courir du tout.

A mon ami patrick, j'ai souhaité que bientôt on puisse ensemble faire ne serait-ce qu'une promenade. Le marathonien doit savoir être patient. Bientôt, c'est quand le corps sera prêt.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je comprends le malheur de Patrick Helleux et je te comprends aussi quand tu dis que le marathonien doit savoir être patient, jusqu’à ce que le corps soit prêt.

Il doit y avoir une parfaite harmonie entre la tête et le corps.

La tête, c’est la connaissance de soi, la faculté de s’écouter, le savoir faire, l’expérience, l’envie, la niac, le plaisir, la motivation pour courir, se fixer de nouveaux objectifs, se donner les moyens de les atteindre voire se sublimer, la patience, la persévérance, la régularité, la sagesse, etc.

Le corps, c’est la force motrice avec l’âge de ses artères, son passé fait de hauts et de bas et de blessures dont il garde la mémoire et les séquelles.

Le corps a ses limites et ces limites sont propres à chacun.

Le corps a aussi une mémoire.

Quand on avance en âge, cette harmonie entre la tête et le corps prend d’autant plus d’importance.

On ne peut plus faire dans l’à peu près car le corps est là pour vous rappeler tout débordement.

Perso, je vise toujours un marathon mais je laisse désormais toute latitude à mon corps pour décider quelles en seront les modalités en termes de chrono.

A mesure que les années défilent et s’empilent, chaque année m’enrobe d’une sorte de couche supplémentaire pour me rappeler que j’aurai de moins en moins le droit de faire ce qu’il me plaira avec mon corps.

Le chien fou et compétiteur que j’étais devient de plus en plus raisonnable.

L’objectif est de durer et de garder du plaisir.

Il faut réaliser que courir est déjà un privilège énorme que beaucoup n’ont pas ou n’ont plus.

Respect au corps.

Anonyme a dit…

Je comprends le malheur de Patrick Helleux et je te comprends aussi quand tu dis que le marathonien doit savoir être patient, jusqu’à ce que le corps soit prêt.

Il doit y avoir une parfaite harmonie entre la tête et le corps.

La tête, c’est la connaissance de soi, la faculté de s’écouter, le savoir faire, l’expérience, l’envie, la niac, le plaisir, la motivation pour courir, se fixer de nouveaux objectifs, se donner les moyens de les atteindre voire se sublimer, la patience, la persévérance, la régularité, la sagesse, etc.

Le corps, c’est la force motrice avec l’âge de ses artères, son passé fait de hauts et de bas et de blessures dont il garde la mémoire et les séquelles.

Le corps a ses limites et ces limites sont propres à chacun.

Le corps a aussi une mémoire.

Quand on avance en âge, cette harmonie entre la tête et le corps prend d’autant plus d’importance.

On ne peut plus faire dans l’à peu près car le corps est là pour vous rappeler tout débordement.

Perso, je vise toujours un marathon mais je laisse désormais toute latitude à mon corps pour décider quelles en seront les modalités en termes de chrono.

A mesure que les années défilent et s’empilent, chaque année m’enrobe d’une sorte de couche supplémentaire pour me rappeler que j’aurai de moins en moins le droit de faire ce qu’il me plaira avec mon corps.

Le chien fou et compétiteur que j’étais devient de plus en plus raisonnable.

L’objectif est de durer et de garder du plaisir.

Il faut réaliser que courir est déjà un privilège énorme que beaucoup n’ont pas ou n’ont plus.

Respect au corps.

charlie le hoangan a dit…

C'est bien ce que tu as écrit anonyme ! peut-on savoir qui tu es ?

Anonyme a dit…

L'anonyme est un de tes athlètes, dans sa 5ème année V2, avec qui tu vas déjeuner demain, mais qui n'arrive plus à poster qu'en tant qu'anonyme. Problème technique non résolu.

Anonyme a dit…

en cas de souci technique sans se prendre la tête il suffit de taper ton nom en bas du message
par exemple comme moi

charlie Le Hoangan