mercredi 5 novembre 2008

nouvelle de patrick

patrick m'a écrit :

Bonjour Charlie,

Des nouvelles du tendon.

Une grosse semaine après l'opération, l'oedème se résorbe, la souplesse de l'articulation progresse. Les fils seront enlevés en fin de semaine. L'infirmière m'a dit que dans un premier temps, ce sera 1 sur 2.
De toutes façons, je prendrai une photo de ce dernier. Les béquilles font encore partie de mes accessoires.
Je suis allé sur ton site. J'ai lu avec intérêt ton discours sur mon CAS. Effectivement, je fais peu de courses, car mon physique ne serait pas capable d'encaisser des fréquences importantes. Cependant, je me suis beaucoup entraîné. Mais l'entraînement ne correspondra jamais à une course.
Quand je totalise tous ces km parcourus depuis la fin des années 80, la moyenne tourne autour de 4 500 km annuellement. L'année 1998 décroche le pompon : 5 300 km, celle ou j'effectue mes meilleurs chronos sur marathon (2 en moins de 2 h 22).

Quand je fais le bilan de mes blessures pendant ces 2 décennies à courir, le nombre d'arrêts est faible. A part une entorse de la cheville gauche en 1993, conséquence d'une randonnée dans les pyrénnées et un ongle incarné (intervention) en 1997, je totalise une dizaine de semaines de repos pour soigner des blessures. PEU sur 20 ans de courses à pied. C'est cela qui permet à un coureur de progresser....
Jusqu'à maintenant, les blessures se sont évaporées tout en les négligeant... Mais cette dernière n'est pas passée (l'âge ?). Manque d'expérience dans ce domaine. Une plus grande vigilance de ma part m'aurait permis - peut-être - d'éviter cette intervention. Si je recours, là par contre, je serai plus sage.

Si le cross n'était pas ma tasse de thé, j'étais content quand même d'aller à St-Marc le Blanc. Avec le recul, par contre, je ne devais pas prendre le départ de Sénart. Avec des SI...

A plus

Patrick

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ton témoignage Patrick.

Chapeau bas pour ces 2 décennies quasiment sans arrêt ni pépin physique, ce qui est la preuve d’une bonne maîtrise de soi et ce d’autant plus au regard de tes performances et des milliers de km courus chaque année (entre 85 et 100 kilos par semaine)

N’en doutons pas, tu sauras trouver le bon compromis pour ton retour à la course à pied.