lundi 12 octobre 2015

Quelques éléments qui ont conduit à un "negative split" à Berlin

 Pascal est aux anges quand il passe la ligne à Berlin avec son nouveau record personnel. Il se demandait en 2015 si ce ne serait pas son dernier marathon car les préparations sont dures et l'âge lui rappelant qu'il est vétéran, il se disait que cela ne serait plus possible de battre son record au marathon qu'il avait réalisé à Paris en 2014 (2h32'59"). Déjà à l'époque ça avait été un chrono qu'il n'espérait même pas quelques années auparavant. 

Retour sur le passé, il avait fait entre guillemets une contre-performance au marathon de Paris en 2011 avec un 2h45 décevant pour lui. Il avait commencé à utiliser le test de paliers de FC après une rencontre avec le créateur du test Christian Delerue lors d'un stage d'entraineurs à Andrezieux. Pascal m'avait contacté et malgré le fait qu'il soit lui-même entraîneur deuxième degré Hors Stade, nous avions convenu de tester une relation Entraineur-Athlète-entraîneur. Maintenant, après 3 années à s'envoyer par courriel les plans et les courbes de FC des entraînements et des compétitions, après quelques rencontres sur le terrain, quelquefois en Bretagne, quelquefois sur les championnats FFA, nous pouvons constater une bien belle progression. Pascal est encore dans l'euphorie d'une course magnifique, tant par sa préparation que par sa réalisation dans des conditions idéales. Il a profité d'un parcours exceptionnel, de conditions météo idéales, de groupes de niveaux tels qu'ils l'ont aidé et motivé pour ne jamais lâcher et au contraire sur la fin il a tout donné et a réalisé un negative split : 1h13'24" puis 1h13'03". En fait c'est le schéma classique des records, départ rapide car on est frais, descente au train car il ne faut pas déconner et se mettre dans l'allure travaillée à l'entraînement, sur la fin tout donner pour gratter quelques secondes.
 La préparation vient quand même de loin, car cette année comme toutes les trois autres précédentes, Pascal a fait les cross et est allé jusqu'au championnat de France aux Mureaux où il a couru bien entendu en Vétéran. Pour le mental, c'est toujours excellent de tout donner dans la boue, le froid et dans la baston. Pascal pensait qu'années après années il glisserait dans le classement car les jeunes de 39-40 ans arrivaient et quelques uns se glissaient devant lui. Il avait constaté qu'il perdait 20 places au France par an. Cette année, avec un terrain plus favorable aux crossmen travaillant les bosses, les virages dans la boue, il a fait sa meilleure place en terminant 32ème.  Sur son travail dans les côtes il a même gagné un titre départemental sur un semi marathon où il y a Trois fois une boucle avec une belle bosse, qu'il a travaillée à l'entrainement (c'était une sacrée chance d'habiter pas loin de cette bosse).

Pour aller vers l'entraînement spécifique Marathon, comme Berlin est fin septembre, il a profité des vacances d'été pour une préparation avec plus de bi-quotidien que les fois d'avant.
En effet, on peut dire que son planning était bien rempli, si vous courrez tous les jours cela fait 7 sorties par semaine, si en plus vous doublez 3 fois cela en fait 10. Cependant, les jours, en vacances où vous doublez, c'est assez facile car ce n'est qu'un simple petit footing matinal donc à la fraîche de 45 minutes et l'après midi c'est soit une sortie moyenne ou un peu de travail d'allures variées et plus tard ce sera des séances d'allure spécifique marathon avec des volumes importants. 

La courbe de FC ci dessus est la dernière séance de spécifique où vous pouvez repérer la légère dérive cardiaque.
Ci-après vous avez la courbe de la plus longue des sorties, elle fait 2h20 mais le plus important est la partie sur la fin où il y a rappel d'allure marathon. En fait sur plusieurs athlètes entraînés, j'ai constaté que faire un réveil musculaire le matin avec un petit footing de 45 suffisait à avoir des séances de spécifique marathon avec des FC plus basses. Ce qui aussi se passe sur la dernière sortie longue où au début le coureur est très bas en pulsations et ne monte pas à la FC du spécifique (4 à 5 pulses de moins).


Pour terminer, lors de notre dernière discussion sur le plan de course, il a été surtout question de réaliser une très belle course et de surtout ne pas se raconter d'histoires car à chaque fois, on sait que tout doit être fluide et serein tout le début du marathon et sur la fin, le corps est fatigué et il nous envoie des signaux pour mettre le clignotant. Interdiction de se servir de la montée inévitable de la FC pour ralentir et se donner des prétextes pour laisser partir les autres coureurs. Pascal savait qu'il devait serrer les dents et tenir jusqu'au bout l'allure. Il a fait mieux, il a pris ses responsabilités, il est passé de groupe en groupe, a fait sa part de travail en prenant des relais, quand ses compagnons de route circonstanciels ont un à un craqué, il est parti et a un poil accéléré. Il a réalisé son meilleur chrono.
 Encore une fois, félicitations. Médaille amplement méritée.

jeudi 22 janvier 2015

de nouvelles résolutions, de nouveaux horizons, de nouveaux objectifs

Arrêter de fumer, descendre en dessous du seuil de surpoids, battre le record du monde de mon jardin etc ...
Je ne suis pas Charlie Hebdo, mais Coach Charlie et je peux vous construire des plans et/ou vous suivre à distance.
Il y a des moments où j'adore la dérision, et il y en a d'autres où je suis sérieux pour faire progresser des athlètes quels que soient leurs niveaux.
En Bretagne, je vais me déplacer dans les magasins de Running et sur le net je me tiens prêt à recevoir des demandes pour le marathon de Paris par exemple mais il y a aussi d'autres courses que j'aime un peu partout en France et ailleurs, Cheverny, Vienne en Autriche, Londres.
Il y en a pour tout le monde, avec ou sans cardio-fréquence-mètre, avec ou sans objectif de chrono, pour les coureurs qui sortent de 6 à 12 fois par semaine et pour d'autres qui pour des raisons familiales ou professionnelles seulement 3 fois.
Je me souviens, il y a dix ans, une marathonienne avait largement battu son record personnel alors qu'elle ne pouvait faire que 3 séances. Nous nous étions mis d'accord pour ne rajouter qu'une sortie footing juste pendant 3 semaines. Elle a donc eu un plan sur 8 semaines avec 3 - 3 - 3 - 4 - 4 - 4 - 3 - 3.

Que chacun, chacune ait du plaisir à courir comme il l'entend, comme il le sent, comme il aime, Objectif moins de 2h30 pour certains et juste terminer en bonne santé pour d'autres !

Bonne année à tous les coureurs

lundi 27 octobre 2014

Nadine au marathon d'Amsterdam

Nadine m'a envoyé son compte-rendu, elle m'a autorisé à le mettre ici sur mon blog. Elle a ajouté qu'elle avait la chance de pouvoir recourir un marathon et c'est du bonheur.

voici:


Amsterdam marathon le 19 octobre 2014 


Lundi 13 octobre, nous sommes à J-6 du marathon. Les 10 derniers jours ont été semés de douleurs ayant nécessité un passage chez l’ostéopathe il y a une semaine pour me remettre d’équerre, le bassin décalé mais aussi quelques vertèbres déplacées. Le lendemain la sortie longue s’est faite courbaturée et je suis encore gênée mais d’ici dimanche tout devrait être rentré dans l’ordre...

Dimanche 19 octobre, J0 :
Après une nuit d’insomniaque, le lever est matinal. Le petit déjeuner pris, nous partons dès 8 h 15 rejoindre le stade, lieu de départ du marathon situé à une trentaine de minutes à pied de l’hôtel Van Gogh où nous séjournons. Nous arrivons devant le stade Françoise, Bénédicte et moi, c’est la foule, nous piétinons pendant de longues minutes avant de pouvoir avancer.

Nous accédons enfin à l’enceinte du stade olympique et nous nous plaçons à la fin du sas rose, celui des 3 h - 3 h 30. Ce n’est pas notre sas puisque nous espérons entre 3 h 45 et 4 h 15 mais le suivant est surpleuplé et nous ne voulons pas slalomer les premiers km. Il était temps que nous arrivions car le départ ne va pas tarder, la FC est basse c’est plutôt bon signe.

A 9 h 30, le départ est donné et nous voyons l’élite partir sur l’écran géant, c’est un autre monde... De très longues minutes s’ensuivent, une dizaine avant que nous ne puissions nous aussi franchir la ligne de départ. Je souhaite bonne course à mes amies du club et nous voici parties, j’aime ces départs de marathon, je suis confiante et pressée d’en découdre après ces 8 semaines d’entrainement où les sensations ont été bonnes, un semi couru sous les 1 h 50 où j’étais vraiment très bien, et surtout pas de grosse fatigue comme lors de certaines préparations.


Le premier kilomètre se passe en 5’05 un peu trop rapide, il faut que je lève le pied. Je me sens bien, pas de douleur particulière c’est rassurant. Nous passons vers le 5 ème sous le Rijksmuseum, ce superbe bâtiment qui abrite un musée et je reçois les encouragements de Jocelyne, Patricia et Marina les semi-marathoniennes du club qui ont encore quelques heures devant elles avant de pouvoir s’élancer vers leur défi. Un peu plus loin ce sera les compagnes de certains coureurs qui encouragent au passage. Jusqu’au 10 ème km, je m’installe à FC confortable 149 et je suis aux alentours de 5’25 au km, je suis à l’aise à cette allure. A un moment le parcours fait un aller retour sur une portion de
route et je peux encourager les autres coureurs du club que je croise, encouragements à double sens, c’est toujours sympa de voir des têtes que l’on connaît. J’aperçois Françoise qui me suit de près mais je ne vois pas Bénédicte et pense qu’elle est devant moi car plus forte.


La route se poursuit tranquillement jusqu’au 15ème toujours la même FC, nous arrivons le long de l’Amstel, partie réputée un peu plus difficile en dehors de la ville. Le vent s’est levé et j’essaye dès que possible de me placer derrière un coureur plus grand, c’est au moins un avantage d’être petite... Les animations musicales se succèdent et heureusement car je trouve le temps long, je ne vois toujours pas le pont qui permettra d’enjamber l’Amstel pour rejoindre l’autre rive et repartir vers la ville. Je m’hydrate régulièrement, j’ai prévu cette fois
ma boisson de l’effort que je souhaite tester pour de plus longues distances mais également pour éviter de terminer une nouvelle fois un marathon en hypoglycémie. Enfin j’arrive à ce fameux pont avec, sur l’autre rive l’arche du semi marathon que je passe en 1 h 55 soit 3 mn de plus qu’à Annecy en avril dernier, ce n’est pas mirobolant mais c’était prévu comme ça, je me rassure, les jambes vont bien et je me sens globalement en forme.
J’avais prévu de faire monter les pulses après le semi pour passer à FC 153, ma FC marathon celle que j’ai le plus travaillé sur les séances de spécifique. L’allure ne s’améliore pas beaucoup puisque je suis aux alentours de 5’20.


Après le 25 ème , cela commence à se corser, pas de douleur particulière si ce n’est ma sciatique qui me titille un peu mais ce n’est pas cela qui m’inquiète, plutôt une certaine lassitude qui m’envahit et au 27 ème je m’arrête pour marcher. Je sais, certains diront « on n’est pas marathonien si on marche », n’est-ce pas Bruno ?. Effectivement mais la tête n’y est pas, les jambes pourraient continuer mais... Je réussis cependant rapidement à redémarrer mais à ce moment là je me dis que c’est terminé pour un chrono correct, la tête ne suit plus. Je ne regarde plus ma montre, j’alterne course et marche parfois et vers le 35 ème alors que je marche à nouveau j’entends derrière moi « allez Nadine » c’est Bénédicte qui passe devant comme une fusée, très en forme. Je la pensais devant, elle me dit « suis-moi » et je lui réponds « je n’en peux plus » ! Malgré tout j’essaye de suivre son rythme d’enfer... Je tiens quelques minutes et je la vois s’éloigner pendant que je poursuis mon petit rythme. Quelques km plus
loin je retrouve un coureur du club, Jean Lou marcheur à ses heures perdues lui aussi et il me motive pour terminer ensemble ; nous récupérons à ce moment là Patrick en difficulté également et notre petit groupe de 3 s’en va du mieux que nous pouvons. Un coureur de Noyal nous rejoint, JL reconverti en coach entraîne le petit groupe et nous franchissons la ligne d’arrivée ensemble, le chrono affiche 4 h 16 depuis le top départ.


Je suis heureuse de franchir cette ligne et de partager la joie de terminer ce marathon avec d’autres coureurs du club. Le temps n’est pas celui espéré mais peu importe. Merci à JL et Patrick, je n’ai pas vu passer les derniers km. Je retrouve Bénédicte qui a terminé en 3 h 59 son premier marathon, elle est très forte et je suis heureuse pour elle.


Il y aura d’autres courses, des trails, des marathons autres que touristiques peut-être...
Pourquoi diront certains qui m’incitent à randonner plutôt qu’à courir à mon âge avancé ? Parce que j’aime courir sans être performante, depuis mes footings au lycée dans le bois du Goëlo avec Maryvonne Dupureur notre prof de sport que nous apprécions et qui avait des qualités humaines exceptionnelles. Sans doute ne suis-je pas une vraie compétitrice mais j’aime les défis, le dépassement de soi, ce sentiment de liberté que m’apporte la course.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille mais je vis et la course à pied contribue à mon équilibre, elle m’a permis de traverser les moments difficiles, d’éviter le surpoids et de stopper la cigarette.


A J7, j’ai repris mes sorties dans la campagne Martipontaine, je n’ai pas de gêne particulière, j’ai couru un marathon qui s’est transformé en un long footing entrecoupé de marche et le sentiment de ne pas avoir été jusqu’au bout de mes possibilités du moment.
Je remercie Charlie pour son aide précieuse et ses conseils experts et avisés. Il y a une semaine je me disais c’est peut-être le dernier marathon, aujourd’hui je me dis : le prochain sera ?...
 

Ce fut un excellent week-end de partage et de découverte d’Amsterdam. Toutes mes félicitations aussi à Françoise qui termine son marathon malgré sa blessure mais aussi aux semi-marathoniennes Patricia, Marina et Jocelyne.

J’ai une pensée pour mes frères et ma sœur qui sont toujours présents, à qui je dois beaucoup et bien sûr mes enfants que j’aime et qui me sont chers.
A très bientôt pour de nouvelles aventures.


NLR

samedi 23 août 2014

Pascal Guimond, Résumé de la saison 2013-2014

Je vous reproduis tel quel le papier que m'a fait Pascal, un athlète avec qui il m'arrive de discuter très longtemps au téléphone. Quelquefois, il passe en Bretagne et il en profite pour faire une séance de cross par exemple en hiver.

"Cette saison est en terme de planification, la même que l’année dernière,  soit : un marathon d’automne, un objectif de qualification au championnat de France de cross, un marathon printanier,  les interclubs (5000m) puis finir sur des courses de village (2 courses). Cette saison est la meilleure en termes de résultats  c’est sans doute à l’issue de ma troisième saison de collaboration avec coach Charlie.
Dès le mois d’août la préparation  pour le marathon de Toulouse commence pour un objectif non pas de chrono mais de place. En effet c’est un championnat de France et dans la tête c’est différent de courir pour une place que pour un chrono. D’ailleurs ce jour -là  le temps était ensoleillé et comme le dit Charlie, avec la chaleur : «  tu regardes tes puls et oublis le chrono » ca enlève aussi un peu de pression. Ce marathon aura été une réussite car je termine 9ème vétéran Français en 2h36 et surtout sans être détruit par la chaleur.
Après une régénération de 2 semaines,  en novembre j’entame  la préparation cross. Charlie aime le cross et il ne me semble pas avoir trouvé plus grand supporter de cette discipline que lui. Moi aussi je suis fan  et cette saison je me suis éclaté en cross en gagnant le championnat départemental  âprement disputé comme chaque année. Puis j’ai obtenu la qualification au France.  Ce championnat de France de cross restera un très bon souvenir. Il y a  beaucoup de monde comme d’habitude au départ mais je suis serein car j’ai une préparation marathon en cours mais la planification adaptée  de la semaine avant compétition me permettra de courir le cross avec tous mes moyens. Quelle chance Coach Charlie est sur le parcours et moi je fais ma course à fond, résultat, je finis devant des mecs plus forts que moi, un signe positif qui me permettra de bien terminer ma préparation marathon et de croire en mon étoile. 
Début avril le marathon de Paris est déjà là et je pense être solide pour faire un 2h34 car mes chronos à l’entraînement sont très bons,  les meilleurs depuis que je fais du marathon.  J’ai eu dans la préparation un bon ressenti,  en particulier ce jour où j’ai senti  que le corps avait bien absorbé la charge de travail alors que deux jours avant mes cuisses étaient très chaudes (sensation). Toujours est-il que ce marathon a été avalé alors que je redoutais les fameux tunnels.  Quel  bonheur  de se voir au 30ème en pleine possession de ses moyens et d’éliminer un à un ses adversaires. (résultat obtenu : 2h32’59  -  44ème au général).
En mai, après une récupération écourtée faute aux interclubs, il fallait enfin que je fasse tomber le chrono sur 5000m piste. Charlie m’a encore une fois prodigué  ses bons conseils et le chrono est tombé (15’53) alors que mon record était à 16’07.
Enfin, en juin pour finir la saison sur une dernière note positive, je me suis donné un dernier défi : gagner le championnat de semi-marathon départemental.  Charlie a encore répondu à mes sollicitations et la préparation d’un mois a suffi  pour que je remporte le titre.

Coach Charlie a individualisé ma préparation, il a été à mon écoute car un athlète qui a un projet sportif avec des objectifs précis a besoin d’être accompagné. Charlie m’a tout simplement rendu plus fort, plus serein dans ma façon d’aborder ma discipline. Je suis heureux à l’idée que je fais partie sans doute  de la longue liste des athlètes atypiques de Coach Charlie."

mardi 1 juillet 2014

Jérôme Ségal un coureur de Vienne en Autriche

Voici ce que j'ai reçu de Jérôme récemment:
 
Un véritable suivi personnalisé, professionnel et humain

Je courais déjà depuis huit ans lorsque j'ai décidé en 2011 de faire appel à un professionnel pour m'améliorer sur marathon. Il m'est arrivé au départ, quand je suis entré dans l'univers de la course à pied, de regarder les plans d'entraînement proposés dans les revues spécialisées mais je ne les ai jamais appliqués, sentant bien que cela pouvait tout au plus me donner des idées pour mon entraînement mais que la diversité des physiologies et des personnalités des coureurs ne pouvait être négligée dans des plans uniformes. Il ne peut exister de plans d'entraînement qui conviennent à tous, même si l'on prend un groupe de coureurs (ou de coureuses) de même niveau. Les uns devront travailler l'endurance, d'autre la foulée et d'autres encore leur vitesse ou leurs appuis. au début de l'été 2011 j'ai donc fait appel à Charlie. Après avoir analysé mes performances au regard de mon entraînement, tant dans sa qualité que dans sa qualité, il m'a proposé de me suivre sur deux mois en prévision du marathon de Berlin qui se tient toujours fin septembre. Chaque semaine je recevais un plan personnalisé adapté à mon niveau mais aussi à la forme du moment. A la fin de chaque semaine, je lui envoyais non seulement les fichiers de mon cardio mais aussi un descriptif des sensations vécues à chaque entraînement. Telle sortie s'était faite avec aisance, avant telle autre je n'avais pas pu manger correctement, pour tel jour la météo était un peu gênante (par exemple 30°C), les accélérations étaient plus moins faciles à faire etc. C'est seulement sur la base de ces fichiers et de ces observations subjectives que Charlie réfléchissait à ce qui allait me convenir pour la semaine suivante. Après huit semaines, j'ai pris le départ du marathon de Berlin. J'étais confiant même si je savais qu'à 40 ans c'était une des dernières occasions d'améliorer mon chrono. Résultat : j'y ai couru mon meilleur temps, 2:49'15 :-) J'étais ultra-content car avec Charlie on visait 2h49'00. Avec son flegme légendaire, quand je l'ai appelé pour lui annoncer le résultat, il m'a dit, "j'aurais plutôt tablé sur 2h48'40. Quelle précision ! Je repense encore souvent à ce que je dois à Charlie pour tout cela.
 
Jérôme Segal
Enseignent-chercheur à Vienne (Autriche)
Site de course à pied : http://coursesdejerome.free.fr/

lundi 2 juin 2014

Polar 625 à Polar 800 en passant par Garmin 405

 Le passé revient tout d'un coup, on va chercher dans sa mémoire des situations qui peuvent expliquer le présent et pourquoi pas le futur.Mon premier appareil qui enregistrait mes sorties de course à pied était le le Polar 625, il était sur les entraînements au stade, sur les chemins et sa fonction altimètre m'aidait beaucoup quand les dénivelées en montagne étaient généreuses. De fait les athlètes que j'entrainais prenaient aussi un Polar, puis la mode du GPS est arrivé et certains venaient me voir pour me demander de les aider à construire leurs plans et aussi à lire les graphiques, les traces avec toutes sortes de données, Fréquence Cardiaque, Vitesse, Altitude ... Garmin était très connu pour les GPS de voiture et il est arrivé au poignet de coureur. Pour comprendre ce qui était différent entre Polar et Garmin, j'ai investi et j'ai constaté que ce n'était pas pareil. Les logiciels étaient différents et les modifications d'affichages sur la montre en pleine course n'avaient pas la même philosophie. Chaque jour je me demande quelle montre mettre. Chaque jour je reçois des données jointes au mail et je dois m'adapter; je m'en tire bien car je viens de m'apercevoir que cela fait plus de dix ans que j'arrive à entraîner à distance et la tâche est plus simple grâce  à ses appareils.
Quand certains changent de système d'exploitation quand ils passent de Windows XP à Windows Seven voire Windows 8 c'est souvent la galère. Il m'arrive de passer un temps énorme à les dépanner à distance. Rien ne vaut dans ce cas, la proximité physique. 
Tiens je viens de m'apercevoir que c'est bien d'allier mes compétences en informatique et télécoms avec celles d'entraîneur à distance. Peut-être faudrait-il que je mette un atelier informatique et analyse des données  des appareils Garmin ou Polar dans les prochains stages que j'organise en septembre et octobre. 

Aujourd'hui mon vieux 625 est parti dans un colis par la poste pour dépanner mon ami cent-bornard qui encore une fois devrait s'attaquer cet automne à ce bon vieux 100km de Millau. Un autre athlète m'envoie ses courbes de Garmin, il a le même que celui en photo au dessus et je vois qu'il va vite après avoir récupéré d'un excellent marathon de Paris (record battu avec 2h32) et s'il a un coup de mou, cela se voit dans les rapports allure/fréquence cardiaque à l'entraînement. Il y a quelques années alors que des marathoniens que je suivais battaient leurs records en moins 2h30, j'étais fier de de faire progresser des plus de quatre heures à presque 3h45. Aujourd'hui avec la vie professionnelle de plus en plus prenante, des excellents coureurs amateurs ont arrêté la recherche du chrono et d'autres continuent à courir avec cependant d'autres objectifs que de battre des records. Certains et certaines me font confiance pour les accompagner dans leurs préparations de trails longs ou ultras, et là, la FC et la dénivelée sont des informations essentielles que nous analysons après les entraînements pour réajuster les séances et après les courses pour toujours progresser.

mercredi 28 mai 2014

C6 - Courir Cool ou en Compétition avec les Conseils de Coach Charlie

Les mois sont passés très vite. Ce blog a quelque peu été délaissé. Certains nostalgiques m'ont confié qu'ils ont relu tous les articles. C'est agréable de se savoir lu et apprendre que son écriture plait. D'ailleurs, c'est parce que j'ai passé des journées entières à écrire un roman que j'ai oublié de venir ici, sur ce blog. Mes journées se partageaient entre l'écriture et l'encadrement de séances sur les stades et aussi à distance via les courriels et les lectures de courbe de Fréquence Cardiaque sur Logiciel Polar ou Garmin.

Mes dernières activités liées à la course à pied ont été centrées sur les athlètes que j'entraîne. Le principe est toujours le même, chacun a un plan personnalisé. Chaque coureur a des objectifs qui lui sont propres et sa pratique doit être adaptée à ses capacités du moment et ses autres contraintes. Sa vie familiale et professionnelle sont d'autres aspects qui doivent être mis en avant en priorité.

Entraîner, suivre l'évolution des personnes, c'est passionnant, c'est varié, cela concerne des coureurs de toutes distances et avec toutes sortes de parcours.

Une de mes très belles récentes expériences a été de conseiller une jeune maman qui voulait reprendre le sport après la naissance de son bout d'chou. Elle avait de la peine à courir à 9km/h et ce, pendant très peu de temps. Sur mon conseil, elle a été très patiente et en quelques semaines, elle a progressé avec du plaisir et de la satisfaction. Au début, elle ne faisait que des intervalles de quelques minutes de course avec des passages par la marche et au bout de quelques séances elle a réussi à courir plus de 30 minutes. Nous étions heureux car elle avait remporté un défi.

Il y a aussi les coureurs qui aiment la compétition et qui cherchent à se surpasser. Certains sont jeunes et débutent et progressent très vite, certains ont l'age d'être grand-père et préparent des 10km ou des courses natures avec le seul but de terminer avec toujours le sourire. Des coureuses mènent de front leur métier, l'éducation de leurs enfants et même certaines ont la joie d'avoir des petits enfants et continuent à s'entraîner pour courir un marathon ou un trail.

Vous avez envie de courir cool sur stade, sur route, sur chemin, une demi-heure, une heure et beaucoup plus si l'envie de boucler une compétition vous démange.Vous désirez des conseils, un suivi pour adapter les séances en fonction de vos possibilités, un plan d'entraînement personnalisé, contactez moi. charlie.lehoangan@gmail.com

Dès à présent, sachez que plusieurs dates  en septembre et octobre vous sont proposées pour des stages de 2 ou 3 jours avec hébergement, la photo vous donne un avant-goût de la sérénité du lieu.