tag:blogger.com,1999:blog-4385098854250198597.post6976604484791433040..comments2021-01-25T14:12:16.875+01:00Comments on charlie entraineur marathon ou autres courses: invitation au voyage ailleurs ... dans la campagnecharlie le hoanganhttp://www.blogger.com/profile/07408004551220710354noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-4385098854250198597.post-77973514183307395292009-01-16T22:16:00.000+01:002009-01-16T22:16:00.000+01:00Charlie,merci pour ce texte, où l'on en apprend au...Charlie,<BR/>merci pour ce texte, où l'on en apprend autant sur tes coureurs que sur le coach. C'est tout aussi important pour nous de savoir et d'apprendre ce que tu penses de "tout ça" !<BR/><BR/>@ demain<BR/><BR/>KarimAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4385098854250198597.post-44694921084190471792009-01-16T15:29:00.000+01:002009-01-16T15:29:00.000+01:00Salut coach, merci pour ton recit et celui de Sado...Salut coach, merci pour ton recit et celui de Sadok et Izhonu. Tres agreable à lire vos experiences a+.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4385098854250198597.post-38118199193206496472009-01-16T14:07:00.000+01:002009-01-16T14:07:00.000+01:00Bonjour,Merci pour ce long message explicatif et l...Bonjour,<BR/>Merci pour ce long message explicatif et le commentaire. J'ai un peu l'impression de revivre ma proche experience sur marathon. J'ai vraiment commencé la CàP depuis fin 1997. Et fin 2003, je me deciden je m'incris à Paris 2004, j'ai 29 ans, je termine en 3h11 et une vaste emotion m'envahit ! comme à chaque fois quasiment mais là c'etait le premiere! suivent Paris 2005 en 3h05, La Rochelle 2007 en 3h06, et Nice-Cannes en 3h04'50. Je fais partie d'une assoce donc pas de coach. On se coach nous meme par rapport à notre vecu, experience et sensations. J'espere secretement vivre la joie de passer sous les 3h. Pour le dernier nous sommes allés à 8 (assez novice) à Nice et quel bonheur, on est à l'heure de la réflexion pour 2009 et on essaie de faire coincider toutes les envies. bien sur il ne reste que la fin d'année ou faire l'impasse et en faire en debut 2010 ! Existe t il vraiment des conseils qui peuvent me faire gagner ces 5 minutes qui me separent de mon ideal ? cmment savoir si ce que je fais est correct ?<BR/>En tout cas merci dejà de pouvoir vous lire !<BR/>Bonne continuationAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/11692082209485117555noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4385098854250198597.post-89012525567404081602009-01-16T11:33:00.000+01:002009-01-16T11:33:00.000+01:00Merci pour cette une introspection et cette analys...Merci pour cette une introspection et cette analyse du pourquoi du comment.<BR/><BR/>Nous sommes tous pareil avec nos joies, nos peines, nos espérances et nos désillusions, nos forces et nos défaillances, notre apprentissage de la vie.<BR/><BR/>Et avec l’âge, on apprend aussi à relativiser, pour essayer de faire le tri, en se concentrant sur les fondamentaux qui nous permettent de continuer d’exister tout en avançant.<BR/><BR/>Tu reviens souvent sur ta famille.<BR/><BR/>Le socle familiale est une fondation dont personnellement j’ai souffert étant donné que toute ma famille vit dans mon pays natal (parents, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins et cousines, etc.).<BR/><BR/>Je ne te parle pas aussi des effets du déracinement quand j’étais venu en France à l’âge de 10 ans. Imagine un arbre de 10 ans que l’on déracine pour aller le planter ailleurs. C’est pareil pour un humain et a fortiori pour un enfant. <BR/><BR/><BR/>Mon 1er marathon c’était en 1998 à La Rochelle à l’âge de 44 ans. <BR/><BR/>C’était aussi le 1er marathon de 2 autres copains avec qui j’avais fait le déplacement et une partie de la préparation. <BR/><BR/>Nous avions couru ensemble, sur les bases de 5’ au kilo, avec pour objectif de couvrir la distance mythique en 3h30. <BR/><BR/>J’avais ce jour là de super gambettes et l’envie de courir plus vite mais les copains m’en avaient dissuadé en évoquant le fameux mur de 30 km comme s’il s’agissait d’une rencontre avec le diable. <BR/><BR/>Nous avons donc couru, la fleur au fusil, en faisant scrupuleusement un point chrono à chaque kilomètre, de façon à ajuster notre allure, à une cadence qui m’avait semblé confortable. <BR/><BR/>Au km 30, censé être la rencontre avec le mur, les copains avaient décidé de faire un méga ravito, avec pause pipi, toujours la fleur au fusil. <BR/><BR/>Mon sang n’avait fait qu’un tour et j’avais décidé spontanément de prendre mes jambes à mon coup et de m’envoler. <BR/><BR/>Comme par magie, il m’a semblé que j’avais couru très vite en dépassant des vagues de coureurs en galère qui étaient eux confrontés au fameux mur. <BR/><BR/>J’avais fini au sprint comme à l’arrivée d’un semi marathon. <BR/><BR/>Mon 1er marathon avait donc été une réussite et je n’avais pas connu le fameux mur, très probablement en raison du fait que j’avais couru, en dedans, grâce aux copains qui m’avaient freiné, lorsque j’avais été tenté de céder à l’euphorie. J’avais remercié les copains. <BR/><BR/>Ce jour là je n’avais pas couru avec des chaussures de running mais avec des chaussures de sport quelconques en cuir (sans amorti) et qui m’allaient trop juste au pied. A l’arrivée, j’avais eu les 2 gros orteils noirs de sang (erreur de néophyte).<BR/><BR/><BR/>2ème marathon : 3 ans après en 2001 à Paris en 3h22 avec 1h30 au semi et 1h52 au second semi<BR/><BR/>Je n’avais pas eu de préparation structurée. J’avais essayé de faire ma petite sauce à partir de différents plans glanés ici ou là. J’avais couru de façon totalement empirique et décousue sans cardio, ni chrono et fière de faire ainsi, en me disant que mes origines africaines pouvaient me permettre de courir naturellement, à l’intuition. J’avais couru dans un état d’euphorie en m’accrochant, par ci par là, à des coureurs qui me paraissaient avoir une bonne allure et en papillonnant ainsi, de coureurs en coureurs, tout en accélérant. Je me souviens que j’étais avec une féminine bretonne à hauteur du zoo de Vincennes et que j’avais fini par laisser tomber cette féminine pour accélérer car je me sentais des ailes pour courir encore plus vite. Et puis au km 30, pile poil, j’avais rencontré le fameux mur qui était tombé sur moi, comme une chape de plomb, me contraignant à alterner marche et course au ralenti. Et la coureuse bretonne, que j’avais laissé tomber, m’avait par la suite dépassé pour me faire un petit coucou. J’avais alors reçu une grande leçon d’humilité et appris qu’il ne fallait pas être présomptueux dans un marathon.<BR/><BR/><BR/>3ème marathon : 3 ans après en 2004 à Paris en 3h20 avec 1h30 au semi et 1h50 au second semi<BR/><BR/>Cette année là, j’avais toujours continué de faire ma petite sauce à partir de différents plans glanés ici ou là. Etant aussi nageur, j’avais complété la CAP par des séances spécifiques de palmes de 45’ à 60’ jusqu’à provoquer une lésion sur l’avant de la cuisse à l’insertion des quadriceps. Je ne m’étais donc pas blessé en faisant de la CAP mais en faisant des séances de palmes trop intenses. Nous étions à 3 semaines du jour J et mon kiné m’avait interdit de faire quoi que ce soit durant 3 semaines. Je m’étais donc présenté au marathon avec 3 semaines d’arrêt total, avec du jus et des jambes neuves, mais en ayant perdu en endurance. En plus, je m’étais retrouvé tout à fait par hasard dans le groupe des ballons rouges des 3h. J’avais trouvé que c’était une chance dont j’aurais eu tort de me priver. J’avais alors décidé spontanément de m’accrocher à ce groupe en mode remorquage et pilote automatique. Mais il y avait de la nervosité au sein de ce groupe. Nous étions tous agglutinés, autour des meneurs d’allure, comme une grappe humaine. Il fallait boucher les trous, en faisant des accélérations et des zig zag, chaque fois qu’un coureur ralentissait. Et j’avais été victime d’un croche patte involontaire. J’avais évité la chute de justesse mais en me donnant un coup de pied au mollet qui m’avait contrarié. Et puis, très précisément au semi, par intuition, j’avais senti qu’il était prudent de me laisser décroché du groupe et mon allure avait alors réduit de façon linéaire jusqu’à l’arrivée. Je n’avais pas connu de défaillance brutale mais une défaillance progressive et linéaire. Le coup au mollet s’était traduit à l’arrivée par un gros hématome. Tout petit détail, apparemment anodin, peut prendre des proportions énormes dans un marathon.<BR/><BR/><BR/>4ème marathon : 3 ans après en 2007 à Paris en 3h58<BR/><BR/>Cette année là, j’avais toujours continué de faire ma petite sauce à partir de différents plans glanés ici ou là. Et là, j’avais fait la panoplie complète des erreurs à ne pas commettre :<BR/><BR/>- 1ère erreur : faire une sortie longue de 2 h le dimanche à J-7 ;<BR/><BR/>- 2ème erreur : au tout début de cette sortie longue, je m’étais tordu la cheville. Il y avait un trou par terre derrière une voiture que je n’avais pas vu avec le soleil en contre jour. J’aurais dû m’arrêter net et rentrer chez moi pour laisser la cheville au repos et compter sur la préparation que j’avais déjà capitalisée. Et bien non, en voulant bien faire, j’avais fait toute la sortie longue de 2 heures et en plus sur un parcours de trail ;<BR/><BR/>- 3ème erreur : j’avais fait quelques autres sorties durant cette dernière semaine au lieu de laisser ma cheville au repos ;<BR/><BR/>- 4ème erreur : j’étais arrivé à Paris le vendredi soir et j’avais été attiré irrésistiblement vers mon ancien quartier en attendant que mon copain vienne m’y rejoindre. Durant cette attente, j’avais éprouvé irrésistiblement l’envie de jouer au foot avec les jeunes sur les terrains de mon enfance. Je leur avais dit que j’arrivais à jongler de la tête 150 fois seul et 700 fois à deux et ils me regardaient avec étonnement. Et j’avais tapé le ballon du gauche et du droit et du gauche et du droit heureux comme un gamin et tout en sueur, en oubliant complètement que je m’étais tordu la cheville quelques jours auparavant. Le copain n’était arrivé qu’au bout d’une heure et j’avais donc joué au foot durant une heure avec de bonnes sensations et pour cause, j’avais dans les jambes une préparation marathon.<BR/><BR/>- Le jour J, je n’avais pas du tout les jambes pour courir. Elles étaient courbaturées. Je n’avais pas joué au foot depuis près de 30 ans ! Et oui, ça passe vite 30 ans et on ne s’en rend pas compte. Et les muscles sollicités au foot ne sont pas les mêmes muscles qu’en CAP même si on a une préparation marathon dans les jambes. Et toutes les balles tapées avec une cheville qui avait été tordue quelques jours auparavant, ce n’était pas top non plus. En plus, il faisait une température caniculaire. Je savais que ce n’était pas mon jour. Aussi, j’avais décidé rapidement de ne pas faire de l’allure marathon, pour courir en allure footing. Au km 30, j’avais été malade et j’avais eu la ch… . Je m’étais retrouvé dans les chiots en plastique de l’organisation durant 5 ou 10’ peu importe. Mes selles étaient ensanglantées. Je m’étais rendu compte que ce n’était pas un rêve mais la réalité et j’avais pris le parti d’en rigoler. Il n’aurait servi à rien de s’accabler après toutes les conneries que j’avais commises. Il faut savoir être bon perdant.<BR/><BR/><BR/>5ème marathon : 1 an après en 2008 à Paris en 3h09’53’’<BR/><BR/>Ce marathon, je l’avais préparé en à peine quelques semaines, sous ton contrôle et avec une bricole à l’insertion des adducteurs. Grâce à toi, j’ai pu faire mon meilleur marathon, à l’âge de 54 ans, en ayant continué de cumuler pas mal d’erreurs, mais sans avoir connu de défaillance.<BR/><BR/><BR/>6ème marathon : 1 an après en 2009 à Paris mais ça c’est une autre histoire…<BR/><BR/>Voilà, désolé de m’être appesanti sur mon égo mais il fallait que ça sorte.<BR/><BR/>Merci pour ton blog Charlie. Ce n’est pas seulement un lieu où l’on apprend. C’est aussi un lieu d’échange.Anonymousnoreply@blogger.com