mercredi 24 août 2011

courir vers ou pour le bonheur

Quand je cours tous les jours, je trouve cela normal, quand je ne peux car je suis blessé, ce n’est pas de la souffrance, c’est un manque, je prends le temps de non-course pour « méditer »

L’affamé : « j’ai mal au ventre d’avoir faim, ce serait un plaisir de manger un bol de riz, le bonheur, je verrais ensuite. »
L’assoiffé : « ma bouche est sèche, dans ma tête ça cogne j’ai mal, j’ai soif, ce serait tellement bien de boire de l’eau, le bonheur, pfff je souffre alors ne m’en parlez pas. »
Le sans abri en plein hiver : « mon manteau élimé ne me protège pas, Brassens racontait qu’un auvergnat lui avait chauffé le cœur avec un bon feu de bois, quand on n’a plus froid on peut peut-être espérer chercher le bonheur. »
L’insomniaque : « si j’avais une nuit correcte, je serai en forme pour chercher la sérénité. »
Le blessé : « mon corps est abîmé, je ne peux plus aller courir … »

On se pose des questions qu’on croit existentielles, il y a des désirs naturels, certains sont nécessaires et on ne peut vivre sans, d’autres sont peut-être un pas vers le bonheur.


lundi 1 août 2011

1er aout


Aujourd’hui, 1er Août, cela fait un an que papa a quitté ce monde. Maman l’a tant aimé et Maman pense sans cesse à lui. Tous deux ont fondé une très belle famille. Maman, encore hier me disait qu’elle avait eu beaucoup de bonheur d’avoir avec lui ses enfants qu’elle aime tant. Le détachement des choses matérielles est un pas vers le bonheur, c’est une idée que je partage complètement, nous ne sommes pas heureux parce que nous possédons, nous sommes heureux par ce que nous sommes, cela se résume par le bon choix entre avoir et être. Le détachement envers des personnes peut aussi être un choix pour ne pas avoir la tristesse de voir s’éloigner celui qu’on a tant aimé. La vie peut être sans haut et sans bas si l’on choisit de se détacher de tout, matériel et êtres vivants mais la vie peut aussi être comme dans le sport, il y a ceux qui pratiquent juste pour le bien être et c’est bien pour l’équilibre comme dans la devise un esprit sain dans un corps sain mais il y a aussi la compétition dans le sport. La compétition est un risque, le sportif peut tenter des stratégies et des tactiques périlleuses et cela peut passer et permettre de gagner comme cela peut aboutir à une contre-performance. Un marathonien performant voit aussi avec beaucoup de tristesse partir peu à peu ses capacités; il doit faire le deuil de sa vie d'athlète de haut niveau, s'il est sage, il accepte et peut transmettre ses connaissances et vivre sa passion de façon différente.

Ne pas faire de compétition c'est ne pas tenter de perdre.
Ne pas construire une relation durable c'est aussi un moyen de ne jamais connaître la séparation.

L’amour réciproque de Papa et Maman a été un choix, maman pleure souvent l’absence de l’amour de sa vie, l’amour apporte des joies et des peines. Maman m’a encore dit qu’elle est heureuse quand elle voit ses enfants, ses petits enfants, ses arrières petits enfants. Papa lui manque, à moi aussi, il me manque. Il n'était pas du tout sportif et maintenant quotidiennement il est avec moi dans mes footings. Je n’ai pas choisi ma famille, c’est Papa et Maman qui ont choisi de nous avoir mes frères, ma soeur et moi.
Tous les jours que je vis, je les remercie de nous avoir élevés et chéris. Maintenant je vois bien que si je me considère généreux, c’est bien parce que je donne comme Papa et Maman, ils m’ont montré qu'en donnant à sa famille puis plus largement à ses amis on ne possède pas mais on est simplement heureux.